DIMANCHE 25 AOUT 2013, DIMANCHE 25 AOUT 2019

Publié le par culture

IL Y A SIX ANS.

Nous étions neuf pour la réunion de protestation contre la démolition de l'église paroissiale de Gesté (Maine et Loire) ; ça protestait violemment mais essentiellement derrière les claviers et devant les écrans. Imperturbablement le maire va poursuivre son œuvre  néfaste contre l'avis de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelle), contre la décision du Tribunal Administratif de Nantes, contre l'avis du Conseil d'Etat. Avait-il revêtu son tablier qui serait la seule explication de sa manière de braver la Loi ?

La seule intervention du Ciel fut celle de Sainte Claire (par l'intercession des Sœurs Clarisses de Nantes) qui nous accorda un temps splendide de 12 H 30 à 15 H 03 avec averses serrées avant 12 h 30 et après 15 H 03 ce qui stupéfia les deux gardiens (Africains), celui présent et celui arrivé à 14 H 55. Celui qui nous accueillit et auquel je contais mon histoire de Saint Claire était ulcéré par la destruction de l'église "elle est belle, vous détruisez un tel bâtiment pendant que nous nos chapelles et églises sont en tôles)".

Rappelons que cette église n'a pas été désacralisée et cette destruction est une profanation dont l'évêque Delmas est complice.

La pierre d'autel que nous avons trouvée dans les gravats est maintenant sur l'autel du nouveau machin appelé église, construit en forme de colonne tronquée qui est le symbole maçonnique des Rosicruciens mais aussi des Libres penseurs.

L'autel de la Dédicace n'a pas été démoli ; il partira dans les vulgaires gravats.

Les travaux définitifs commencent le 28 août.

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