QUANT HISTOIRE MAGAZINE NOUS RACONTE LES GUERRES DE L'OUEST !!!

Publié le par culture

QUANT HISTOIRE MAGAZINE NOUS RACONTE LES GUERRES DE L'OUEST !!!

 

La révolution, ou plutôt la Contrerévolution, a le vent en poupe, traitée dans deux revues grand public. La première était Valeurs (actuelles) Hors série déjà analysée ; la deuxième – et non la seconde car jamais deux sans trois – Histoire magazine. Sa charmante rédactrice en chef, Sylvie Dutot, nous présente « ce numéro presque entièrement consacré aux guerres de Vendée ».

47 pages sur 98 sans compter  une page complète de « pub »  pour la chapelle Saint Pierre ès Liens et un encart pour une bande dessinée de René Le Honzec, 1789 – 1801) qui nous apprend que « Tout part de la Chapelle Batsemère à l’est de Nantes » « qui va subir […] la colonne infernale de Le Cordelier ».

La Rédactrice en chef, d’emblée, nous met en confiance « nous avons réuni les meilleurs spécialistes comme nous en avons coutume » ; le lecteur et futur instruit peut-être rassuré ! Même si l’on apprend que « les Vendéens sont anéantis à Savenay face aux troupes de Westerman les 23 et 24 décembre » la Bataille de Savenay eut lieu le 23 décembre c’est Marceau le commandant en chef des Bleus, Westermann n’est qu’un subalterne ; ensuite – si on lit bien le texte –« Carrier entreprend ses noyades à grande échelle »

Dommage que Sylvie ne connaisse pas La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne.

 

Tournons les pages.

Page 6, une petite erreur d’appréciation de ce que fut la Chouannerie. Frotté n’arrive qu’en 1795 et quatre ans auparavant, ne portant pas le nom de Chouans, dont les baptisera la Convention, les morbihannais se sont levés pour empêcher les Bleus de chasser l’évêque de Vannes, Monseigneur Amelot. Cela se passait le 12 février 1791. Comme responsables il y a Georges certes mais on ne peut écarter le brillant Tinténiac, le courageux Guillemot, le combattant de longue durée le fabuleux Sol de Grisolles, Jean Jan, Pierre Mercier, Rohu, Le Louer, du Chélas, le comte de Scépeaux etc.etc, qui n’ont jamais bénéficié de la publicité faite aux Vendéens depuis 1814.

Quant à la carte de la Vendée militaire il aurait été mieux pour sa base gauche de citer Luçon plutôt que les Sables d’Olonne qui durant tout le conflit resta républicaine.

Page 7 toujours la désolante comparaison : Les Chouans, des brigands royalistes et les Vendéens, orants, dans les niches des églises. Les Chouans se sont levés pour leurs libertés y compris la liberté religieuse (formule que m’a piqué un écrivain) c’est vrai que les Bretons auraient pu être considérés comme monarchistes mais au titre de leur Province de 1532 ; ils sont d’abord Bretons et la mort du Roi le 21 janvier ne les a pas fait se lever ! Page 7 toujours. Sans rien enlever aux mérites et à la sainteté de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort il est utile de rappeler  que s’il a effectué des missions durant 16 ans son successeur le Père René Mulot l’a fait durant trente confortant le travail du Fondateur, son recruteur et ami (d’où le surnom de Mulotins pour les Montfortains pendant quelques temps). Page 10, bien de chiffrer les morts de l’insurrection à Machecoul ; il est d’ailleurs curieux de noter que c’est J-C Martin qui le premier a réduit le nombre des victimes des Vendéens qui était, selon les auteurs, monté à près de 900 ! Quant à La Rochejacquelein c’est un Bleu, non blessé,  auquel il demandait de se rendre qui l’a tué. Page 13 toujours les problèmes de date : on apprend ici que « les Vendéens ne réussissent pas à s’emparer de Nantes les 27 et 28 juin ». Non c’est le 29 ! Même chose à la Page 14 avec Savenay, ce n’est pas « la veille de Noël 1793 » (répété deux fois) mais le 23 tout étant terminé à 2 H de l’après-midi. Et au début de 94 Monsieur Henri n’est pas encore mort ! (le 28 janvier). Quant aux Noyades de Nantes elles sont déjà utilisées depuis le 16 novembre 93. Quant au terme « Virée de Galerne »il semble qu’il date de la Restauration, comme je l’avais appris au Souvenir Vendéen il y a trente ans, et que l’on parlait plutôt de « Virée d’Outre-Loire ».

 

Page 18  : un minime reproche avoir accordé la particule au Chevalier Charette de La Contrie.

 

Page 19 Chronologie : « Victoire de Hoche à Quiberon ; échec de la tentative de débarquement ». Sottise, le débarquement sur la plage de Carnac a parfaitement réussi et Hoche a gagné la Bataille de Quiberon (où il y a eu peu de Chouans) le 21 juillet 1795 et non le 10.

 

Page 21 : recension d’ouvrages. Les Mémoires de la marquise de Bonchamps aux Editions La Chouette de Vendée : « Quant à Reynald Sécher, dans le cadre d’une postface, explicite d’une manière rigoureuse le geste incroyable de Bonchamps qui gracie et libère 5000 prisonniers bleus dans un ultime souffle. Ce geste inouï bouscule le droit en vigueur qui condamnait ces criminels à une mort immédiate, sans jugement. Les Républicains, Robespierre en tête, réagissent immédiatement et somment les soldats libérés de réparer leur crime d’avoir accepté la liberté « d’esclaves »en exécutant les témoins oculaires. Pour ce faire, entre autres, ils créent le premier camp de concentration et de d’extermination au Marillais, camp que l’on peut toujours visiter de nos jours. RS ». Hallucinant ! L’horreur est suffisante et nul besoin d’en rajouter ; de même qu’à Noirmoutier il n’y a jamais eu de camp de concentration au Marillais. Quelle est cette invention ? Environ 2000 personnes ont été fusillées en ce lieu de bord de Loire à 4 Km de Saint Florent le Vieil (décembre 1793-mars 1794) et elles sont toujours là sous nos pas.

Page 22 : « On inventera même un délit incroyable, celui de la ressemblance avec le roi ou la reine qui conduit le coupable directement à la mort »  « lorsque les députés décident qu'en France, il n'y a qu'une seule langue, le français, toutes les autres langues deviennent de facto illégales et ceux qui parlent des criminels qui doivent être éliminés au nom de l'intérêt général ». Pure invention !

Page 25 : à propos des documents trouvés aux archives nationales et retranscrivant les décisions du Comité de Salut public « c'est la preuve incontestable signée des principaux membres du comité notamment Robespierre, Carnot, Barère, Billaud Varenne ». En réalité l'ordre des signatures rencontré dans la majorité des cas est Barère, Carnot, Billot Varenne et Robespierre ; sans vouloir disculper Robespierre ce sont les deux premières signatures qui sont importantes et décisives.

Page 26-27 : « certains des émissaires de la Convention ont commis des atrocités inouïes comme Carrier à Nantes, Francastel à Paris etc. ». Francastel n'a jamais été émissaire à Paris. « C'est pour cette raison que dès le début des événements, il (le comité) assimile les vendéens à des brigands c'est-à-dire des voleurs, des bandits, des criminels, des hors-la-loi ». C'est inexact, le terme de brigands s'applique de façon non spécifique à tous les révoltés qu'ils soient dans le Languedoc, dans la Loire, dans la Haute-Loire, en Belgique, en Bretagne, en Normandie ou dans le Maine. De même que l'animalisation des individus n’est pas propre à la Vendée on la retrouve en particulier dans le Maine ou il faut détruire « les nichées de louveteaux ». Dans la même page, le même auteur nous parle des tanneries de peaux humaines, les fontes des corps comme si c’était industriel ce qui est totalement faux. « Tout est imaginé en la matière : l'empoisonnement à grande échelle, la mine antipersonnelle(sic) , le gazage. Cette idée d'avoir recours aux gaz est due à un député montagnard parisien, Antoine François de Fourcroy qui malgré ses recherches n’a pas trouvé la solution. […] D'autres chercheurs d'envergure nationale ou locale ont proposé leurs services comme un angevin le pharmacien Proust physicien de son état et alchimiste. La ville d'Angers le récompensera en lui faisant ériger un monument, en apposant une plaque sur sa maison et en lui donnant un nom de rue ». On ne sait pas s'ils ont essayé les bombes lacrymogènes ; pour Proust, il ne faut pas confondre Joseph-Louis pharmacien et chimiste, et non alchimiste et Joachim qui lui est apothicaire en officine et à l'hôpital d'Angers. Au moment de la révolution Joseph Louis est en Espagne, rémunéré pour enseigner la chimie de 1787 à 1806, qu’il quitte lors  de l'invasion par les troupes impériales (Dr H. David). C'est à lui que sont dédiées la rue à Angers et la plaque sur la maison. Quant à Joachim il reprendra l'officine familiale au décès de son père. C’est lui qui a essayé ce qui ne demeure que des fumigations et non des gaz !

Page 27 : « Courant novembre 1793, l'échec de la science est patent. On va alors développer à grande échelle les moyens artisanaux utilisés jusqu'alors notamment le feu, la noyade individuelle ou collective, l'éclatement des crânes à coups de crosse ou de bâton, la décollation à coup de sabre,  de hache, de couteaux et de lame, le sabrage, les mutilations, l'asphyxie etc ». Il ne faudrait pas faire de quelques cas de pervers sadiques une généralité car il y eut surtout une violence quasi barbare. On ne voit pas trop comment les victimes ont pu témoigner. «Lénine en venant en Vendée étudier les méthodes utilisées ne s'est pas trompé : on a vu ce qu'il en a fait après avoir pris le pouvoir ». Lénine est venu en villégiature en 1910 à Pornic ; Pornic c’est  la Bretagne, pas la Vendée. Lénine n'est pas venu étudier les méthodes utilisées sauf l’art du havenot pour la pêche aux crevettes et l'art du soleil pour bronzer. On ne peut pas faire dire plus aux témoignages de l'époque.

Page 28 : « pour la Vendée, ce Mémoricide a commencé très tôt, dans l'acte de génocide lui-même, très précisément lors du passage de la Loire, les 18 et 19 octobre 1793 ». « Ils sont 5000 soldats bleus prisonniers qui ont commis des actes scandaleux et criminels. Ils doivent être exécutés sans jugement. Le général Bonchamps, en train d'agoniser, demande à ses hommes de gracier et de libérer ces soldats, ce qu'ils font. Lorsque les troupes républicaines arrivent sur les lieux, elles sont stupéfaites de découvrir cette situation et désemparées car leur mission est claire : ils doivent exterminer tous les vendéens. L’acte inouï des vendéens bouleverse les Républicains qui sollicite (sic) le Comité pour savoir l’attitude à tenir : Il faut continuer la politique d’extermination notamment pour supprimer les témoins oculaires et que les soldats qui ont accepté leur liberté des mains « d'esclaves » lavent la souillure commise. A partir de cette date, toute une politique de manipulation est mise en œuvre ce ». Rien de tout cela dans les Archives. Le rédacteur de l'article est bien renseigné sur ce qui s'est passé le 18 octobre 1793 : « prisonniers bleus qui ont commis des actes scandaleux et criminels ». Sur le plan de l'Histoire, ce que nous savons des motifs de haine des Vendéens contre leurs prisonniers, c'est cette phrase de Madame de Bonchamps : «lorsqu'on leur annonça que mon infortuné mari était blessé mortellement, leur fureur égala leur désespoir ; ils jurèrent la mort des prisonniers ». Rien de plus ! D'autre part, la grâce accordée par le superbe Bonchamps, n'entraîne pas leur libération, celle-ci serait un handicap, un boulet, pour les Vendéens. Ils restent donc enfermés dans l'abbaye, et seront libérés par les Bleus qui apprendront la raison de leur non-exécution : la grâce de Bonchamps, totalement insupportable.

Pour une fois l’auteur de l’article n’évoque pas son thème favori: « Le 19 Octobre 1793, Merlin de Thionville écrit au Comité de Salut Public : "D'Elbée est blessé à mort. Bonchamps n'a plus que quelques heures à vivre. Ces lâches ennemis de la Nation ont, à ce qui se dit ici, épargné plus de quatre mille des nôtres qu'ils tenaient prisonniers. Le fait est vrai, car je le tiens de la bouche même de plusieurs d'entre eux. Quelques-uns se laissaient toucher par ce trait d'incroyable hypocrisie. Je les ai pérorés, et ils ont bientôt compris qu'ils ne devaient aucune reconnaissance aux Brigands. Des hommes libres acceptant la vie de la main des esclaves ! Ce n'est pas révolutionnaire ! N'en parlez pas même à la Convention. Les Brigands n'ont pas le temps d'écrire ou de faire des journaux. Cela s'oubliera comme tant d'autres choses." ». Et c’est à juste titre car, après de longues recherches dans les Archives, il n’a pas été possible de trouver ni ce texte ni un texte approchant ; il n’existe que chez Crétineau-Joly (comme me l’a confirmé un ami très érudit sur cette période).

Page 29 : « les Vendéens, quel que soit leur rang social ou leur application, n'ont jamais su ce qui leur était arrivé. Il a fallu attendre ma thèse : Contribution à l'étude du génocide vendéen, la Vendée-vengé ». L'auteur manque de modestie car innombrables sont les revues, livre, documentaires et quelques films sur la question.

 

Page 31 : La page de publicité consacrée au Musée des guerres de l’Ouest annonce le « débarquement de Quiberon » (par deux fois). Ce n’est pas exact ; la vraie appellation est Débarquement de Carnac, réussi ; Quiberon est la désastreuse bataille terminée par la défaite du 21 juillet (et non le 10) « qui opposa en 1795 les Emigrés et les Chouans de Cadoudal aux soldats du général Hoche ». Il  y avait quelques Chouans mais certainement pas Georges Cadoudal qui était à ce moment là du côté de Loudéac où les Chouans commandés par Vincent de Tinténiac avaient été égarés loin de Quiberon par les ordres du Comité royaliste de Paris. On évoque aussi « le squelette d’une jeune fille émigrée, morte frappée à la cuisse par un boulet lors du débarquement de Quiberon (3ème fois)». Faux pour la jeune-fille ou plutôt jeune femme d’une vingtaine d’années qui ne pouvait pas être une Emigrée puisqu’il n’y a que des Emigrés (hommes) qui ont débarqué le 27 juin et le 10 juillet. Il s’agit peut-être d’une chouanne ou tout simplement d’une habitante locale qui, comme des centaines d’autres, était venue se réfugier dans le camp avant que d’être atteinte par un biscaïen au fémur gauche ayant sans aucun doute entraîné une rupture artérielle et une hémorragie foudroyante. (Ses ossements ont été récupérés à une centaine de mètres sur la plage, d'où ils dépassaient, vers 1990).

 

Page 37-38 : Une affirmation bien catégorique « mais quand le Concordat de 1801 leur rendra le culte catholique traditionnel, ils(les Vendéens) cesseront immédiatement de soutenir la monarchie » « la vraie fin de la guerre de Vendée, c'est le Concordat de 1801 qui a rétabli en France une Église catholique en communion avec le pape et liquidé l’Église constitutionnelle en ce sens que privé du soutien du gouvernement elle s'est immédiatement effondrée ». D'abord ils cessent de soutenir la monarchie (on devrait plutôt dire royauté) parce qu'ils n'ont pas d'autre choix le pays étant bien quadrillé et tenu en main par les forces bonapartistes puis napoléoniennes. L’Église constitutionnelle ne s'est pas effondrée, la signature du Concordat amène ses membres, la quasi totalité, à rejoindre l’Église officielle, une minorité à vivre en marge. Le même problème se posera chez les réfractaires : la majorité se satisfera du Concordat, une minorité, réfractaire, créera ce que l'on appelle la petite Église vers Combrand, vers Fougères ou autres lieux.

A signaler un papier du Comité de Salut public où les signatures sont dans l’ordre Barère, Billaud-Varenne, Carnot et Robespierre. On retrouve toujours Barère en tête ; rappelons que ce sont les deux premières signatures qui comptent.

 

Page 41 : Un petit détail ; le massacre de la Glacière au Palais des Papes en Avignon (octobre 1791) s’appelle ainsi parce que les massacrés furent précipités (morts ou blessés) dans cette cave profonde (et non dans un puits) servant de glacière, sans aucun (simulacre) jugement. Soixante cadavres seront décomptés lorsqu’ils seront extraits de « la Glacière » par une excavation pratiquée à sa base.

Page 42 quelle délectation de lire : « Au moins autant que les hommes politiques, députés ou Jacobins, la petite clique des journalistes porte une lourde responsabilité dans la dérive précoce de la révolution. Les mots ne coûtent rien aux journalistes ils peuvent en revanche leur rapporter gros. Aussi, à côté du "peuple barbare", non éduqué, sauvage presque, dont les explosions de violence ponctuée le cours de la révolution, d'autres barbares, éduqués ceux-là, attisaient le feu et poussaient à qui mieux mieux à la roue de la révolution ».

Page 44 rare de lire cette belle analyse : « Au commencement, on trouve l'affaissement mystérieux de l'autorité légitime dans sa capacité d'imposer un arbitrage ou de réprimer l’agitation. Si la cognée tombe des mains du roi, c'est que la couronne n’est plus sur sa tête, et que l'ensemble des valeurs et des normes qui encadraient les controverses politiques se sont effacées. L'histoire des débuts de la révolution, entre 1787 et 1789, reste à écrire. Comment un pouvoir millénaire disparut-t-il - au sens propre - si vite qu'un beau matin le royaume se retrouva sans souverain, et tout l'espace livré au déferlement des vœux les plus légitimes et des espérances les plus fumeuses ? Car avant de faire couler le sang, les révolutions produisent des mots, des discours d'autant plus radicaux qu’ils sont délivrés de la nécessité de se plier aux exigences du  réel. Car la révolution est ce moment étrange où l'on croit que tout devient possible, y compris ce qui la veille encore paraissait impossible ».

 

Page 75 Publicité : « la chapelle Saint-Pierre ès liens, Haut lieu de la Vendée militaire […] un lieu de massacre tout particulièrement emblématique en 1794 […] chapelle d'un ancien prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Marmoutier, elle est incendiée en mars 1794 par les soldats de la colonne infernale le Cordelier alors qu'une centaine d'habitants s'y étaient réfugiés. […] La crypte a été creusée et la voûte en pierre posée. Le mémorial proprement dit, qui correspondait au réfectoire, a été entièrement reconstruit ». Haut lieu de la Vendée militaire est un peu exagéré par rapport à ce qu’a subi le bourg voisin du Loroux-Bottereau ou Clisson, ou Saint Colombin etc. Dans la liste des prieurés répertoriés dans les Archives AD49 de référence – inventaire du clergé régulier – le nom de ce présumé prieuré de l’abbaye de Marmoutier n’apparait pas ! Dans les sites répertoriés comme lieux de massacres cette chapelle n’apparaît pas. Le cloître était en bois (ce qui est original) ce qui expliquerait sa totale disparition lors de l’incendie par la colonne Cordellier (et non Le Cordelier) et sa « reconstruction » récente. Si le Mémorial correspond au réfectoire des moines, si moines il y a eu, où étaient donc les cellules car même si les moines dorment peu il leur est nécessaire de dormir pas seulement à la belle étoile !

 

En toute chose il faut savoir raison et crédibilité garder !

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :