16 OCTOBRE 1793 - 16 OCTOBRE 2018
Il y a 225 ans, à l'issue d'un procès inique, qui n'a d'ailleurs de procès que le nom et devrait plutôt être appelé Comité de condamnation, la Reine de France, Marie-Antoinette est amenée place de la révolution et mise à mort.
Son mari le Roi a été amené sur la même place, le 21 janvier de la même année , dans un carrosse ; pour l'humilier la Convention a choisi pour elle une charrette. Aucune sorte de respect pour la Reine.
Les accusations odieuses portées par des nains de l'Histoire. (Fouquier, Hébert) montrent, s'il en était besoin, la bassesse des accusations. A leur veulerie répondent la dignité, l'élégance du maintien, la classe comme on dit maintenant.
J'ai même entendu une fois la sottise selon laquelle Robespierre aurait accéléré le procès parce que Marie-Antoinette souffrait de pertes sanguines liées à une infection génitale ; il aurait voulu abréger ses souffrances. Cela aurait été, comme Carrier à Nantes, par "principe d'humanité" ? Il est certain que si elle avait vécu libre elle n'aurait pas eu ces importants soucis de santé ; toutes les angoisses et douleurs morales se reportant, comme chez toute femme, sur le bas ventre.
Même Jacques-Louis David, conventionnel régicide (aucun lien de parenté, comme le croit un écrivain, avec David d'Angers) ira de son coup de pied de l'âne avec le croquis censé représenter la victime de la barbarie révolutionnaire.
Merci Marc pour cet hommage du SCB, aujourd'hui, Place de la Concorde.
Coïncidence c'est ce jour que sont mis en vente des bijoux ayant appartenu à la Reine de France, bijoux qu'elle a remis à une personne de confiance avant d'être enfermée dans la tour du Temple. Le fait de cette remise traduit la volonté de transmettre un bien qui n'est pas à elle.
Le commentaire est accompagné des clichés auditifs habituels et des poncifs aussi éculés.