DÉLIQUESCENCE MORALE. QUELLE EPOQUE ! UN CAHUZAC EN MORBIHAN !

Publié le par culture

DÉLIQUESCENCE MORALE. QUELLE EPOQUE !  UN CAHUZAC EN MORBIHAN !

La presse locale ayant publié l’information il est possible de publier une réflexion sur un fait dont j’ai pris connaissance en début décembre (2016) ; un fait lamentable.

Si l’on sait que les Associations sont parfois, pour certains, une source d’enrichissement par détournement de l’Actif – des chèques ou des versements – qui s’égarent vers un compte personnel au lieu du compte associatif (comme cela sera jugé le 6 février au Tribunal de Grande Instance de La Roche sur Yon) il est quand même peu fréquent que cela se passe dans l’Eglise, et encore moins réalisé par une autorité diocésaine.

Par décision de Monseigneur Raymond Centène, Evêque de Vannes, le Vicaire-général Maurice Roger a été démis de ses fonctions le 27 octobre (2016). Il lui est reproché de vastes détournements de fonds, au détriment du Diocèse. Ces détournements portent sur des sommes largement supérieures à celles annoncées par Ouest-France !

Le poste de Vicaire-général est le poste le plus important après celui de l’Evêque ; il demande une tenue morale et vestimentaire décente. Or ce n’est pas l’habillement de la personne (jeans et chemise « dans le vent ») ce ne sont pas les frais d’achats de chaussures décentes, de clergyman ou de soutane qui sont la cause de telles sommes volées (car il faut bien appeler un chat, un chat !). Le progressisme de l’individu a du lui faire perdre de vue qu’il n’était pas un homme comme les autres et que son Divin Maître n’avait pas mis un coup de pied dans la table des banquiers du Temple (vers l’an 30) pour rafler la cagnotte ! Maurice a confondu Caisse Diocésaine et Casse !

La morale de cette regrettable affaire ? Un Vicaire-général termine plutôt sur un Siège épiscopal que sur un banc d’accusé, dans un évêché plutôt que dans une prison !

Soutenons Monseigneur Centène qui voit se confirmer, une fois de plus, ce qu’il nous disait à Sainte Anne d’Auray le 16 octobre 2015 pour le dixième anniversaire de son sacre épiscopal : «La croix que je porte (visiblement) sur ma poitrine est bien moins lourde que celle que j’ai sur les épaules ! ». Bon courage Eminence.

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