DES POMPIERS DE PARIS A LA DÉCOUVERTE DES GUERRES DE L'OUEST.

Publié le par culture

Mardi 7 et mercredi 8 juin dernier, cinquante deux sapeurs-pompiers de Paris sont venus découvrir les Guerres de l’Ouest. Menés par leur capitaine (commandant une compagnie de 280 soldats du feu) qui depuis qu’il est en poste organise chaque année un voyage sur les chemins de l’Histoire de France.

Ainsi après Verdun où ils découvrirent la Grande Guerre,  ils allèrent une autre fois en Normandie théâtre de combats gigantesques et meurtriers non seulement pour les soldats mais surtout pour les civils et leurs sauveteurs pompiers.

Et cette année, ce capitaine attaché au savoir de ses hommes voulait leur faire connaître un autre volet de l’Histoire de France : la guerre civile telle que voulue par la Convention.

Mardi, Nantes ; la journée commença à 10 h par une causerie sur le site de l’Entrepôt des cafés, les Noyades de Nantes, les fusillades de Gigant, Carrier. Ce fut ensuite le départ pour La Chabotterie où le restaurateur de « La Fine gueule » avait préparé sous les ombrages un buffet réparateur. Ce fut ensuite la visite du Logis et du parcours Charette. Départ pour les Lucs visite du Mémorial et montée à la chapelle où sont racontés les évènements de la tuerie du 28 février qui, en réalité , avait commencé un ou deux jours plus tôt sur le territoire communal, et pas dans la seule église du Petit-Luc.

Le capitaine donna alors une causerie à ses hommes qui avaient été impressionnés par leur visite de la chapelle et la lecture des tables mémoriales.

DES POMPIERS DE PARIS A LA DÉCOUVERTE DES GUERRES DE L'OUEST.

Mercredi, Vannes ; départ à 8 h 45 de la Maison diocésaine (ancien Grand séminaire) où tout ce monde avait dormi et déjeuné. Visite de la ville de Vannes, quelques anecdotes sur les maisons en encorbellement, la solidité de ces maisons parfois penchées mais résistantes. Cela permet de revenir sur les hôtels particuliers penchés du Quai de la Fosse à Nantes, que ces pompiers avaient remarqués, et d’expliquer leurs positions de guingois.

Visite de la cathédrale, l’autel du Bienheureux Pierre-René Rogue, la fosse dans laquelle repose une partie des victimes des fusillades post-Quiberon.

Départ pour la Chartreuse de Brec’h – Auray où la Supérieure, Sœur Marie-Hélène, nous accueille. Tour du cloître, accès au Mausolée et évocation des exécutions d’après Quiberon.

Après le déjeuner c’est le Fort de Penthièvre où ces soldats vont faire un peu d’entraînement dont la fameuse tyrolienne. Tout le monde se retrouve en uniforme.

Nous nous quittons là, à l’intérieur de ce Fort que j’ai enfin pu découvrir grâce aux Sapeurs-Pompiers de Paris, après que, pour me remercier, le Capitaine m’ait offert le médaillon en bronze des Pompiers de Paris, présenté sur une plaque de chêne où est fixé un casque miniature de pompier, et l’ouvrage du bicentenaire sur l’Histoire des Pompiers de Paris. Près de 500 pages de lecture. Moment très émouvant. Remerciement et adieux à tous ces hommes dont leur Capitaine m’assure qu’ils ont été ravis de ces deux jours.

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