25 OCTOBRE 1795 : DERNIÈRES HEURES de la MEURTRIERE CONVENTION.

Publié le par culture

En ce dimanche 25 octobre, Poire 3 Brumaire An IV, la Convention qui s'était installée dans la salle du Manège près des Tuileries le 21 septembre 1792 - prenant la suite de l'Assemblée Législative qui avait destitué le Roi - après s'être installée dans la salle des Machine aux Tuileries, prépare ses valises afin de laisser la place au Directoire. Pas d'inquiétudes pour les usufruitiers du Système dont la moitié des 749 "sortants" va retrouver sa place encore chaude !

Dernières lois sur la couleur des uniformes, sur la scolarité qui doit être payante pour des écoliers répartis entre des Ecoles de garçons et des Ecoles de filles, l'instruction des apprentis-canonniers, l'organisation des armées, la création de l'Institut de France après suppression des Académies Royales en 1793.

Bien qu'ayant éliminé les plus sanglants de ses membres, du moins ceux qui sentaient trop mauvais, ces messieurs vont pouvoir repartir d'un bon pied dans une atmosphère qu'ils vont vendre comme plus libérale : Le Directoire !  Mon oeil !

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Pendant ce temps à Brouage, deux prêtres ne vont pas avoir l'occasion de ressentir ce "vent de liberté" étant partis pour la Maison du Père :

L'abbé Benoît-Antoine Callemard, curé de Clermont-Ferrand, meurt à l'âge de 55 ans, d'épuisement et des privations subies depuis 1792.

L'abbé Jean Baziot, meurt à l'âge de 33 ans. Natif de Saint Pierre Eynac, en Haute Loire, il a été curé au Puy en Velay, ignorant, bien évidemment, la mort ce même jour de son confrère de Haute Loire, l'abbé Jean Barriol vicaire de sa paroisse natale, à la prison du Fort du Hâ de Bordeaux, âgé de 31 ans.

Dans l'église de Saint Pierre Eynac repose un martyr de la révolution : l'abbé Jacques Perbet auquel nous avons consacré un article en 2014 pour le 220ème anniversaire de son massacre. Lien.

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