STEPHANE BERN, L'ISTOIRE DU ROI LOUIS XVI.

Publié le par culture

Il était possible d'espérer entendre et voir conter une histoire vraie mais ce furent encore la sortie des vieilles et répétées légendes ; les vieilles lunes, malgré un aréopage d'historiens.

Si l'homme Roi vit son image de Bon Roi et bon père restaurée, il fallut supporter les vieilles rengaines à la sauce Michelet.

Le plus ahurissant est le rôle dévolu à la fameuse Armoire de fer et la confusion entretenue entre la petite cavité créée par le Roi dans une embrasure d'une fenêtre des Tuileries et l'Armoire de fer construite à la demande de l'Assemblée Constituante en 1790, laquelle armoire se trouve maintenant dans les locaux des Archives Nationales; cette armoire avait été construite pour entreposer les papiers de l'Assemblée ; le Roi n'y avait pas accès. La vraie armoire, en réalité un placard a été décrit dans ses dimensions par François Hue, fidèle du Roi, très éloigné des divagations de Roland Ministre de l'Intérieur et Girondin. Voir l'article du Souvenir Chouan de Bretagne.

Nous avons entendu parler des "Lumières" mais très peu des "idéaux" de la Franc-maçonnerie. Il serait intéressant que Stéphane ne berne pas avec ses fanfreluches, fasse de l'Histoire et non des commérages avec l'appui d'historiens appointés qui semblent ignorer que Michelet n'est plus la référence !

Le serrurier François Gamain est décédé le 8 mai, il y a 220 ans. Suite à l’empoisonnement que tenta sur lui la Reine Marie-Antoinette, puis, après modification de ses accusations devant la Convention, par le Roi. La Convention lui octroya une pension ( Prime de risque ???) le 17 mai 1794. Il n'en profita pas longtemps puis qu'il meurt moins d'un an après. Était-ce donc un poison à libération prolongée avec une très longue demi-vie ? En réalité c'est la Convention qui créera le mythe de l'empoisonnement. Et jamais les médecins ayant examiné Gamain ne parleront d'empoisonnement.

Il précise que c'est l'absorption d'un verre de vin qui l'a rendu malade. Il suivra les allégations de la Convention ; il est certain que l'on se trouve devant un cas précis de mythomanie ou de mensonge avéré dans un but lucratif par un individu pécuniairement intéressé. 

Il a déclaré, concernant l 'Armoire de fer:

« Je soussigné, François Gamain, serrurier et notable de la maison commune de la ville de Versailles, déclare que dans le courant d’avril de la dit anné j’ai été chargé, avec mistère, par Louis Seize de pratiquée une ouverture dans l’épaisseur du mure, de face, des Thuillerie qui regarde le couchant, au passage de la chambre à couchéz, que j’ai été chargé en outre de recouvrie cette ouverture par une porte de tolle de fere forte fermé, avec une serrure de sûreté, que je n’ai jamais su pour quel usage cette ouverture a été pratiquée, mais que simplement que cette ouverture pouvait contenire des pièces emportentes au salut de la République.

« J’ai cru, devoire, en décharger ma conscience et en faire la révélation au citoyen Heurtier, mon supérieur, dont je me flatte d’avoir la confiance à tous égard. Je déclare donc que le dix-huit novembre dernier j’ai déposé mon ségré dans le sein du citoyen heurtier, que j’ai ensuite été appelé à paris par lui, de la part du Ministre, de l’intéreure ou m’étant transporté le ving dumaime mois, j’ai accompagné le ministre aux thuilleries pour lui indiquer l’ouverture en question. Je déclare en outre que le meime jour j’ai ouvert par ordre du Ministre la porte qu’il recouvrait la ditte cachette dans laquelle le Ministre a trouvé des papiers qu’il a fait emparqueté, en présent du citoyen heurtier et de moy, pour être le tous transporté à la Convention nationale par des personnes qu’il a fait appelée à cet effet.

« Fait à Paris ce premier décembre 1792, premier de la République française. François GAMAIN.

D'après François Hue "L'Armoire de Fer" mesurait (après équivalences actuelles) L: 56 X l: 40 Cm et 22 Cm de profondeur. Comment a-t-elle pu révéler autant de documents ? Elle aurait été, avec plus de deux siècles d'avance, un véritable disque dur ? De qui se moque-t-on ?

Cette émission aurait pu être intéressante par son innovation si elle avait été le fruit d'une vraie et impartiale recherche de la Vérité telle que le résume si bien le site du Ministère de la Justice: "Le Procès de Louis XVI, au vu des lois de l'époque, ne fut pas d'une totale légalité".

En langage juridique actuel la traduction serait : Le Procès de Louis XVI fut illégal.

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article