SAINT BRIEUC, 30 MAI 1794 : Exécution de l'abbé Servais-François ANDROUET

Publié le par culture

Il déclarait le 13 février 1791 « qu’il préférait plutôt mourir que de prêter serment ». Il avait été emprisonné à Broons (village natal de Bertrand du Guesclin), jugé le 18 mars et libéré fin septembre 1791 après sept mois de prison.

Réfractaire au Serment, il quitta l’Ile et Vilaine pour aller se dissimuler à Lanouée, dans le Morbihan (près de Josselin) puis enfin dans son village natal de Plumaugat, dans les Côtes d’Armor.

Malheureusement pour lui, il est arrêté par une patrouille de Bleus (un bataillon de Grenadiers), le 17 mars ; ces derniers, malmenant et insultant le prêtre, l’emmènent à Rennes puis à Saint Brieuc où il est écroué le 29 mai.

Le 30 mai, il est extrait de sa geôle pour subir :

-le procès de l’époque : Nom, prénom, âge et qualité,

-le jugement de l’époque : « a refusé le serment à la Constitution civile du clergé et n’a pas obéi à la loi de déportation pour les prêtres réfractaires au Serment »,

-le verdict : la mort.

L’abbé Servais-François Androuet est guillotiné le vendredi 30 mai 1794, place de la Liberté à Saint Brieuc ; il avait 51 ans.

A Plumaugat son village natal, dans la chapelle Notre Dame de Bonne Rencontre dont il fut chapelain, une plaque rappelle le sacrifice de l’enfant du pays, né le 28 avril 1743 d’un couple de cultivateurs, ordonné prêtre le 31 mars 1774 après ses études au Grand-séminaire de Saint Méen (le Grand). Il sera vicaire de Ménéac (près de Ploermel) pendant un an.

SAINT BRIEUC, 30 MAI 1794 : Exécution de l'abbé Servais-François ANDROUET
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