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IMPRESSIONNANT: les convictions et la Foi de cette enfant.

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Merci à Pascal Fretplus

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IL Y A 220 ANS PRECISEMENT

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9 avril 1795, Ruche 20 germinal an III

A la Convention : Décret qui suspend l’exécution du décret d’accusation rendu contre le Représentant Julien de Toulouse.

Un décret de plus dans une Convention qui légifère à tour de bras surtout en cette période post-9 thermidor dans un climat tellement antirobespierriste que 220 ans après il en est suspect. Tout cela sent bon ce que les Italiens appellent les opérations « Manu pulite », et les narco trafiquants ou hommes politiques : « Blanchiment » non d’argent (quoique !) mais de crimes.

Ce même 20 germinal, un autre Décret intéressant :

Décret qui ordonne le désarmement de ceux qui ont participé aux horreurs commises sous la tyrannie qui a précédé le 9 thermidor.

Ce Décret vise encore les principaux agitateurs, d’humeur robespierriste, qui ont cherché à attaquer la Convention le 1er avril le tout manipulé par quelques Muscadins provocateurs.

Les thermidoriens sont-ils dantonistes ? Oui et le nom du tribun raccourci démocratiquement il y a un an, le 5 avril 1794 (16 germinal an II) revient dans le procès de Fouquier-Tinville qui se déroule en ce moment même au tribunal criminel révolutionnaire (modifié par la loi du 28 décembre 1794). Mais siègent près d’eux, encore, les durs de la Terreur (Barère, Collot d’Herbois, Billaud de Varennes, Vadier, en voie d’élimination), les députés du Marais (Centre) et les 95 Girondins qui ont survécu aux grandes purges robespierristes passées.

Si dans le prétoire, Fouquier de Tinville doit répondre de ses crimes en particulier dans l’opération de la conspiration des prisons, Barère son complice dans cette affaire va devoir répondre devant ses collègues conventionnels lui évitant un procès désagréable, autant pour lui que pour ses comparses élus et juges d’un instant.

Le premier Décret cité dans cet article est très intéressant. Il prononce ce que maintenant nous appelons « La relaxe »., l’amnistie en quelque sorte.

Or qui est Jean Julien dit Julien de Toulouse ?

Ancien pasteur protestant à Toulouse, il est élu, en septembre 1792, député du département de la Haute-Garonneà la Convention nationale ; il vote la mort du Roi. Montagnard, Julien devint membre du Comité de sûreté générale ; opportuniste toujours dans le bon sens du vent il fut arrêté comme coupable de faux, spéculation et corruption dans l'affaire de la Compagnie des Indes de Lorient avec ses complices Fabre d'Eglantine, Chabot, Basire et Delaunay (exécutés le 5 avril 1794 amalgamés aux dantonistes),. Julien parvint à s’évader, fut décrété d’accusation, et hors de la loi. La fouille pratiquée à son domicile permit de découvrir beaucoup d’argent.

Après la chute de l’Incorruptible il réclama son retour en grâce se déclarant victime des robespierristes à cause de sa haine pour Robespierre (ce qui est un parfait mensonge mais jamais qu’un de plus dans le système); la Convention l’amnistia il y a 220 ans précisément.

Dans l’affaire de corruption et de détournement lors de la liquidation de la Compagnie des Indes, il fut le seul à échapper à la guillotine. Le banquier véreux Proly, malgré ses appuis dans les milieux homosexuels, n’y arriva pas. Qui protégea Julien ?

Pendant ce temps, en Angleterre, Joseph de Puisaye reçut par William Pitt junior, Premier ministre anglais, est arrivé à le convaincre de fournir la logistique pour le transport des Emigrés en France dans le but de renverser la Convention. Puisaye, ayant appris les moments d’incertitude que traverse l’Assemblée conventionnelle a-t-il pensé que l’heure avait sonné ?

En Bretagne, Georges Cadoudal, suivi de quelques rares, montre, avec obstination et clairvoyance, son hostilité à tout Traité avec la République.

 

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SCIMUS CHRISTUM SURREXISSE, A MORTUIS VERE*...

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BELLES ET SAINTES FÊTES DE PÂQUES QUI SE POURSUIVENT DURANT CETTE OCTAVE où l'Eglise rappelle l'élément fondateur de la chrétienté, évènement pour laquelle elle est persécutée, plus particulièrement dans ses terres natales que sont l'ancienne Mésopotamie et les riches vallées du Tigre et de l'Euphrate, par une bande d'arriérés mentaux qui n'hésitent  pas à pulvériser et  réduire à néant les vestiges de leur Histoire, dans une indifférence navrante.

Je livre à votre méditation cette belle homélie donnée par l'abbé Yves Chéreau, curé de Saint Clément de Nantes, en la messe de la Résurrection :

"La Résurrection, le cœur de notre foi, vient à nous sous la forme d'une question. Au matin de Pâques nous sommes loin encore des affirmations et des discours assurés du jour de la Pentecôte. La surprise déroute tout le monde, on court beaucoup, on s'interroge. Une seule certitude : le tombeau est vide.

Voilà sans doute ce qui est le plus important à entendre ce matin : le tombeau est vide. Pour nous qui avons bien conscience de porter notre croix avec le Christ, et espérons donc vivement (et rapidement) ressusciter avec lui, l'Evangile nous rappelle que l'évidence de la Résurrection se cache dans un tombeau vide. Alors avant de restreindre la Résurrection à un futur hypothétique qui ne concerne qu’indirectement notre quotidien immédiat, refaisons ensemble l’itinéraire des premiers apôtres et confrontons leurs réactions.

La première à être confrontée au tombeau vide est Marie. Elle vient de nuit, le jour n'est pas encore levé. Signe aussi que le temps de la foi n'est pas encore advenu pour elle. Que vient-elle faire de si bon matin ? Vient-elle apporter quelques derniers soins à l'ensevelissement ? Vient-elle pleurer Jésus ? Nous n'en savons rien. La seule chose qui compte est qu'elle s'attendait à trouver le tombeau fermé et qu'il est ouvert. « Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau ». Sans dépasser ce constat, elle court aussitôt chercher saint Pierre. Pour elle, le tombeau vide ne pose pas de question mais appelle une certitude tout rationnelle : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau ». Sans s'expliquer, elle affirme sa conclusion avec force, elle se désole de son ignorance, et elle inclut les apôtres dans sa détresse : « nous ne savons pas où on l'a mis ». Elle a évalué la situation sans prendre le temps de discerner et elle attend des solutions toutes faites. Ce qui l'intéresse, c'est le concret de sa vie. Elle est passée à côté du rendez-vous de la foi parce qu'elle n'a pas pris le temps du recul, le temps d'interroger les événements.

Pierre et Jean partent alors. Dans la même hâte. L'affaire est d'importance et ne supporte aucun délai. Ils arrivent, l'un avant l'autre, mais l'ordre de préséance est respecté ; Jean laisse Pierre entrer le premier. Ils voient ce que Marie n'a pas vu : l'intérieur du tombeau vide. Les bandelettes sont rangées, donc le corps n'a pas été emporté dans la précipitation. Probablement l'hypothèse de Marie n'est pas la bonne...

Les réactions des deux apôtres sont bien différentes. Pierre scrute les lieux. II les contemple, les observe avec insistance et attention. II cherche à comprendre. Mais il reste lui aussi en deçà de l'acte de foi. Le linceul est là, le linge recouvrant la tête est bien plié. Tout porte à croire qu'ils sont devenus inutiles. Mais qu'imaginer de plus ?

Pour Jean, c'est différent. On ne sait d'abord pas ce qu'il contemple. Les choses vont plus vite. « II vit ». Quoi ? « II crut ». Quoi ? II a vu la même chose que saint Pierre. Certes, mais le disciple que Jésus aimait a instinctivement replacé la scène dans le cadre des Ecritures, c'est-à-dire dans le cadre du dessein de Dieu sur l'humanité.

La foi en un événement dont personne n'a été témoin devient alors possible. Nous avons en effet ceci de commun avec les apôtres que nous n'avons pas vu la Résurrection. Mais nous croyons que leur témoignage est véridique parce que les Ecritures L'avaient annoncée."

*Scimus Christum surrexisse a mortuis vere : Nous le savons le Crist est vraiment ressuscité d'entre les morts

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VENDREDI SAINT 2015

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Croix en argent de 1789 contenant des reliques de la Sainte Croix

Croix en argent de 1789 contenant des reliques de la Sainte Croix

Jésus, condamné comme prétendu Roi, vous êtes raillé, mais dans la dérision apparaît cruellement la Vérité.

Combien de fois les insignes du pouvoir portés par les puissants de ce monde ne sont-ils pas une insulte à la vérité, à la justice et à la dignité de l'homme !

Combien de fois leurs cérémonies et leurs grands discours ne sont en vérité rien d'autre que de pompeux mensonges, une caricature de la tâche qui est la leur : Se mettre au service du bien !

Jésus, celui dont on se moque et qui porte la couronne de la souffrance, est pour cela précisément, le Vrai Roi ! Son sceptre est Justice, le prix de la Justice est souffrance en ce monde ; Lui le Vrai Roi ne règne pas par la violence mais par l'amour dont Il souffre pour nous. Il porte la croix sur Lui, notre croix, le poids de l'homme, le poids du monde. C'est ainsi qu'Il nous précède et nous montre comment trouver le chemin de la Vraie Vie.

Extrait du Chemin de Croix au Colisée de Rome par le cardinal Joseph Ratzinger quelques semaines avant d'être élu Pape Benoît XVI

Texte prononcé en l'église Saint Clément de Nantes. A l'issue de la cérémonie l'assemblée sera bénie par cette croix en argent de 1789, qui en a vu des fidèles et des évènements, contenant des reliques de la Vraie Croix - certifiées par un document épiscopal contenu en son socle -   !

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1er AVRIL 1795, 12 THERMIDOR AN III, IL Y A 220 ANS...

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C'est un 1er avril, mais ce n'est pas un Poisson d'avril bien que...

La chute de la valeur de l'assignat jetait le peuple dans une misère qui faisait contraste avec le luxe étalé par les thermidoriens. Les faubourgs se rebellaient contre les amis de Fréron, le conventionnel assassin de Toulon et autres lieux. Finaud il avait racolé, lui l’ancien Jacobin, les antijacobins, les Muscadins, faussement appelés royalistes, qu’à notre époque nous appellerions des « Bobos »

Tous ces gens étaient proches d’individus comme Collot d’Herbois qui, à l'époque où la dépopulation était à l’ordre du jour, recommandait pour le salut du corps social « une transpiration qui ne devrait s'arrêter qu'après la destruction de 10 à 15 millions d'habitants ».

On ne respectait même plus Marat. Son cadavre avait été expulsé du Panthéon deux mois plus tôt, ses bustes avaient été détruits et jetés dans le caniveau.

Le peuple, le vrai peuple, pas celui des Tuileries de juin et août 1792, mourant de faim à cause de l’impéritie du pouvoir conventionnel incapable d’assurer la nourriture la plus élémentaire, le pain, se révolta et envahit la Convention. L'émeute faillit triompher ; le salut des inculpés meneurs disparut devant la défense dirigée par Pichegru.

Dans la hâte la Convention légifère car elle a le peuple, qui n’est pas son peuple, aux portes de sa salle, aux Tuileries :

-Décret contenant des mesures pour protéger l'arrivage des grains destinés à l'approvisionnement de Paris.

-Proclamation de la Convention aux citoyens de Paris sur l'arrivage des grains en cette ville.

-Décret relatif à un attentat contre la liberté des délibérations de la représentation nationale.

-Décret qui nomme provisoirement le général Pichegru général en chef de la garde nationale de Paris.

-Décret qui charge le général Pichegru de s'assurer de l'arsenal, du Temple, de la trésorerie de tous les établissements publics

Contre les meneurs, ou supposés meneur (n’oublions pas qu’après la chute de l’Incorruptible les voyous de la Convention cherchent à se refaire un habit plus blanc que blanc alors qu’il est très rouge), la Convention renonça au jugement devant le Tribunal révolutionnaire et jugea les inculpés elle-même et les condamna à la déportation. Cette façon d’agir permit une opération « main propre » sans débats sur la place publique, en famille.

Sur la proposition de Fréron, la déportation fut substituée à la peine de mort en matière politique : « Billaud-Varennes, Collot d’Herbois, Barère, Vadier ont été condamnés à la déportation ; par ce seul fait que  la peine de mort est abolie pour tous les crimes révolutionnaires. Sur quels coupables en effet pourrait-on appeler le glaive, lorsque les plus grands criminels ont échappé à ses coups ? »

(Il faut admirer cette rhétorique unique ! On déporte les Grands coupables donc on ne peut pas exécuter les sous-fifres !) Mais, car il y a un mais...Voir plus bas

-Décret qui ordonne la déportation de 12 représentants du peuple

-Décret qui ordonne l'impression et l'envoi aux départements et aux armées de la déclaration tendant à invoquer l'appel nominal sur le décret qui porte que les représentants Collot d’Herbois, Vadier, Bertrand Barère, Billaud-Varennes et autres seront déportés.

-Décret qui ordonne l'arrestation des représentants Choudieu, Chasles, Huguet, Léonard Bourdon, Buchamps, Amar, Duhem.

Fréron fait voter ce texte :

Article 1er : la peine de mort est abolie pour tous les crimes révolutionnaires, excepté pour les crimes d’émigration, d'intelligence criminelle prouvée avec l'étranger, la fabrication de faux assignats, trahison militaire et provocation à la royauté.La déportation y est substituée.

Le tribunal révolutionnaire, aussitôt que le procès qui s'instruit contre Fouquier-Tinville sera terminé ne connaîtra plus que les délits portés en article premier.

 

Elle est pas belle la Justice selon la Convention, une des Valeurs fondatrices de la république ?

Nous n’avons aucune sympathie pour Fouquier de Tinville, bien évidemment, mais il est bon de souligner que pour mieux le juger et mieux blanchir son donneur d’ordre, la Convention, le Tribunal révolutionnaire va utiliser un Code qui, de fait, était devenu obsolète.

Et ce n’est pas un « Poisson d’avril » !

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HISTOIRE SAINE

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HISTOIRE SAINE

« Il était 3 petits enfants... ».

Ainsi commence la chanson du bon Saint Nicolas.

Mais ces trois petits enfants là, Pierre, Catherine et petit Paul ont la grâce d'être entourés d'affectueuses attentions par de bons parents.

Petits et grands, qui ont su garder la jeunesse de l'âme, prendront plaisir à les suivre.

A travers la journée, se déroulent prières, travail, jeux, apprentissages de la vie, émerveillements. Ces grains qui forment le chapelet de leur vie, comme de la nôtre et qui marquent le déroulement de la journée du chrétien.

Dès 3 ans, filles et garçons seront heureux de faire la connaissance de ces trois petits enfants en attendant de les retrouver dans d'autres aventures familiales.

Tout couleur, texte Cécile d’Osten-Sacken.

Illustrations Gatienne Thily.

 

36 pages - Format 14,8 x 21 - 4205 ... 7,50 €

Éditions ELOR - www.elor.com

edit.elor@wanadoo.fr

56350 St Vincent/Oust - T 02 99 91 22 80 - Fax 02 99 91 34 45

Membres du Souvenir Chouan de Bretagne, les Editions Elor vous proposent leur catalogue en ligne avec commande en direct, en cliquant sur leur site à droite de cette fenêtre.

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HISTOIRE SAINTE

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HISTOIRE SAINTE

Les Editions Elor

sont heureuses de vous annoncer la réédition de l’ « Histoire Sainte » de Marie Tribou Tous les personnages de l’Ancien Testament et des Evangiles, toutes les actions bonnes et mauvaises du peuple de Dieu. Toute la prédestination, la préparation de l’avènement du Messie, toute Sa vie défilent devant nous magnifiquement expliqué par Marie Tribou et illustré avec tout le sérieux que mérite le sujet par Geneviève Mangin. Cet ouvrage tout couleur est adapté à la formation des enfants dès le plus jeune âge. L’HISTOIRE SAINTE de Marie Tribou correspond à un véritable besoin. Chaque page de texte comporte en vis à vis une illustration pleine page. La doctrine de la foi, à travers les épisodes les plus importants de l’Ancien Testament, est enseignée au fur et à mesure de l’approche de ses mystères. Ce livre comporte 40 cahiers de 16 pages, 40 semaines comme l’année scolaire se terminant par des consignes et un certain nombre de questions qui permettent, sous forme de jeu, de vérifier si l’enfant a bien tout compris. Chaque nouvelle leçon débute par une révision de la leçon précédente. Ce sont ces caractéristiques uniques et pédagogiques qui font de La Miche de Pain une véritable merveille et le miracle de sa réussite.

Couverture cartonnée – Cahiers cousus 640 pages - Format 19 x 13,5 - 4175 ... 38 €

HISTOIRE SAINTE

Son excellence, Monseigneur Jean Chollet, Archevêque de Cambrai, nous livre ses sentiments et son profond respect pour Madame Tribou, auteur de la collection :

« C'est surtout l'apostolat catéchistique qui s'empara de son cœur, de son cerveau, de sa plume, lui fit concevoir et écrire La Miche de Pain qui fut une Providence pour tant de mères, de catéchistes et d'enfants ... »

21 juillet 1947

 

L’AUTEUR

Marie Tribou vit le jour en novembre 1880, dans une famille pieuse et aimante. Née Marie de Baillencourt, elle eut une éducation religieuse remarquable qui l'amena jusqu'à sa première communion en mai 1891. Ce jour de la Fête Dieu, le jeune François Tribou, assistant à la cérémonie conçut devant Dieu l'idée d'épouser cette jeune fille si remplie de joie céleste. Leur mariage eut lieu en février 1901. Ils eurent six enfants, tous instruits par le talent le plus sûr, le plus étendu et le plus souple, celui de leur mère. L'instruction religieuse était prépondérante chez les Tribou, et cette foi si simple en l'Amour de Dieu la dirigera vers l'écriture de La Miche de Pain ...

Devant l'ignorance religieuse des enfants, Mme Tribou eut l'idée de leur montrer de belles images, tandis qu'elle leur racontait l'Histoire Sainte. Les enfants, émerveillés par celles-ci, retenaient les leçons de Marie Tribou, qui leur distribuait alors ces dessins tant convoités.

« Elle parlait le langage des petits, avec des mots simples, concrets, des comparaisons, des images, des histoires ... – L'idée de La Miche de Pain était née ! ... – et l'on s'aperçut que tout le monde dans la famille s'intéressait aux gravures et au travail des petits. Les aînés, les papas, toute la maisonnée s'en mêlait. On se creusait la mémoire, on se rappelait son catéchisme pour expliquer aux plus jeunes ce qu'ils avaient entre les mains et leur procurer la fierté d'avoir mieux compris que leurs camarades. C'était un succès. »

Devant cet enthousiasme, Marie décida d'éditer La Miche de Pain élaborée par ses soins, avec tout son amour pour Dieu et ses enfants. Les exemplaires se multiplièrent et s'arrachèrent, car les familles avaient soif d'un tel manuel pour leurs enfants avides de questions et de vérité.

De nombreuses grâces et clins d'oeil du Ciel confortèrent Marie Tribou quant au bien fondé de son entreprise, jusqu'à sa mort, en novembre 1946.

Les Editions Elor sont Membres du Souvenir Chouan de Bretagne. Leur site Internet - pour passer commande - se trouve sur le côté droit de cette fenêtre.

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CONVENTION NATIONALE 30 MARS 1795...

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La Convention est fort occupée mais les à côtés, surtout intéressants pour un régime aux abois, ne sont pas à négliger et les purs Conventionnels ont pour l'argent les yeux de Chimène !

Nous nous souvenons de l'odieux assassinat de Madame de Lamballe le 3 septembre 1792, causé, entr'autres, par toutes les haines et jalousies répandues depuis les débuts de la révolution, victime, comme beaucoup d'autres de tous les tarés et avinés des bas-fonds trouvant dans la pagaille, due à des meneurs conscients ou manipulateurs, une impunité apte à leur laisser réaliser leurs plus abjects projets.

CONVENTION NATIONALE 30 MARS 1795...

En ce lundi 30 mars 1795 la Convention "pond" un nouveau Décret:

Loi relative au séquestre apposé sur les biens de la succession de la ci-devant princesse de Lamballe, portant qu'il n'y a pas lieu à délibérer sur la mainlevée de la partie de ces biens dévolue à une branche de la maison de Sardaigne.

Devant un langage aussi abscons, j'ai demandé l'aide du Vice-président du Souvenir Chouan de Bretagne, ancien Haut-magistrat (et conseiller du Président du Souvenir Chouan de Bretagne pour tous les questions juridiques de notre Association. Ce qui fait que ce dernier ne s'aventure pas sur des chemins hasardeux).

Cette loi veut tout simplement dire que les biens de la Princesse, mis sous séquestre avant que d'être dirigés vers leur destinataire sont tout simplement confisqués.

Et Hop ! Le racket fait bien partie des "Valeurs de la république". Et l'on connaît des fans des "Valeurs de la république" pas forcément très loin de chez soi.

Mais pourquoi ces biens dévolus à une branche de la Maison de Sardaigne ?

La princesse devenue Lamballe par son mariage avec le fils du Duc de Penthièvre et prince de Lamballe, est née Marie-Thérèse de Savoie Carignan; la Maison de Sardaigne fait partie de la Maison Royalede Savoie.

Voilà ce que la république fait de biens qui ne lui appartiennent pas !

On comprend que ce genre de sport ait fait des émules. Même sous nos contrées.

CONVENTION NATIONALE 30 MARS 1795...
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1795, FOUQUIER de TINVILLE, IL Y A 220 ANS

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1795, FOUQUIER de TINVILLE, IL Y A 220 ANS

Né Fouquier de Tinville le 12 juin 1746, de petite et ancienne noblesse terrienne mais riche, élevé dans la religion catholique il fait des études de droit. Contrairement aux dires actuels le clergé permettait un enseignement formateur ; tous les futurs révolutionnaires en sont les fruits et ce clergé n'était pas si obscurantiste que cela puisqu'il nourrit en son sein des vipères lubriques. Sinon nous n'aurions eu, pour le bien à venir des populations, que des missionnaires du Bien !

Il a eu cinq enfants de sa première femme qui décéda prématurément. Il obtint une charge dans la police royale. Il fut ensuite nommé au Tribunal criminel le 17 août 1792. Le 12 mars 1793 il fut nommé juge au Tribunal de Saint Quentin (en Yvelines maintenant).

Le 10 mars 1793 la Convention avait créé le Tribunal criminel extraordinaire (qui deviendra le Tribunal Révolutionnaire le 29 octobre 1793). Le 13 mars 1793 lors de l'élection des Membres du Tribunal, le mieux élu, Faure, s'étant désisté, c'est Fouquier-Tinville (il a perdu la particule) qui devient Accusateur public.

Il va être l'implacable accusateur de Charlotte de Corday d'Armont, de la Reine Marie-Antoinette, des Girondins, des hébertistes, des dantonistes mais aussi de ses anciens amis Robespierre, Saint-Just, Couthon et consorts pour ne citer que les plus illustres. Mais aussi de tous les conjurés d'Armand Tuffin de La Rouërie.

Fonctionnaire zélé et sans état d'âme il survit à toutes les époques sanglantes. Jusqu'à...

Lors de la réforme judiciaire aboutissant à la disparition du Tribunal révolutionnaire, son ami Bertrand Barère, le chantre de la guillotine, le propose comme Accusateur public à nouveau.

Fréron, criminel à Marseille, l'indigne fils de Fréron l'opposant à Voltaire, s'oppose à cette nomination et mieux, demanda un décret d'arrestation contre lui et que la Convention entérina. Nous sommes dans cette période de Blanchiment-Convention dont Carrier sera, ne le pleurons pas, une des victimes expiatoires.

Son procès s'est ouvert aujourd'hui, il y a 220 ans.

Dans le box, il est accompagné de 23 accusés. Il s'y sent moins seul. Pour une Convention qui veut laver plus blanc, ou moins rouge sang, il va être chargé des près de 3.000 victimes, dont la majorité innocentes, qu'il a envoyées à la guillotine. Quand on dit jugement il vaudrait mieux dire vagues formalités pour envoyer à l'abattoir !

Procès à suivre.

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27 MARS 1815, NAPOLEON : FIN D'UN AN DE PAIX...

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27 MARS 1815, NAPOLEON : FIN D'UN AN DE PAIX...

Débarqué au Golfe Jouan le 1er mars Napoléon est arrivé aux Tuileries le 20. Dans la nuit précédente le roi Louis XVIII est parti en exil pour la Belgique en passant par Beauvais.

Sur la route, après un accueil très mitigé à Autun, Napoléon était arrivé à Avallon le 16 mars. Sommé de venir l'accueillir le maire depuis novembre 1813, Jean-Edmond Richard Raudot, avait fait valoir au général Girard qu'il avait prêté serment à l'Empereur en novembre 1813 mais qu'il s'estimait relevé de ce serment par l'abdication d'avril 1814. Ayant prêté serment le même mois au roi Louis XVIII il estimait que, le roi étant parti, nul ne pouvait le délier de ce serment.

L'officier du général Girard essaya de combattre les scrupules de Raudot par rapport à son serment au roi :"le serment n'est qu'une question de formalité que l'on remplit à chaque changement de gouvernement depuis 25 ans et moi-même j'ai déjà prêté huit serments!". Monsieur Raudot lui répliqua :"C'est ce qui fait qu'un huitième serment est pour vous plus facile à prêter qu'à moi qui n'en ai prêté que deux, un à l'Empereur dont je suis relevé par son abdictaion, un au Roi dont je ne sais qui pourra me délier". Girard et son officier ne purent le faire revenir sur sa décision. 

Raudot réunit son Conseil municipal et fit part de sa décision. Un officier d'ordonnance de Napoléon vint le sommer de reconnaître l'Empereur: Le maire persista dans son refus.

L'Empereur arriva à Avallon et fit halte à l'hôtel de la Poste, ne voulant pas descendre à la Sous-préfecture en raison de la mauvaise volonté des Municipaux. Napoléon voulait un accueil du au souverain qu'il était et envoya une délégation pour avertir les Municipaux de son arrivée.

Il se mit plusieurs fois au balcon de sa chambre pour recevoir les acclamations de la foule, les bourgeois et les artisans plutôt réservés, les paysans plutôt enthousiastes. A la décharge de ceux-ci l'engagement de l'Empereur de ne pas revenir sur les biens nationaux qui avaient permis à certains, par leur acquisition, d'agrandir leurs terres.

Finalement, pour que ses administrés ne souffrent pas de sa décison, le maire se rendit à l'hôtel de la Poste pour rencontrer Napoléon qui leur fit un discours plutôt surréaliste et vigoureux :"Je rentre en France où j'ai mon armée, partout elle reçoit mes ordres et y obéit ; il ne peut y avoir et il n'y aura pas de résistance. Dans six ou huit mois vous auriez eu une révolution terroriste dont ceux qui sont à la tête des affaires n'auraient pu venir à bout. Le Roi est un bon homme mais mal entouré par une noblesse féodale qui le fait agir dans un sens contraire à la révolution ; les autres princes sont bêtes sauf peut-être le prince d'Orléans. Moi seul pouvait éviter à la France les maux dont elle est menacée. Je suis accueilli partout en libérateur. Je ne flagorne pas le peuple, je ne lui promets rien ! Le Roi et le princes ont avili l'armée et la gloire nationale, ils n'ont pas respecté leurs promesses, ils sont entourés d'étrangers qui combattent contre la France depuis 25 ans! Le Roi et les princes auraient du poursuivre la voie de la révolution, ils ont renvoyés mes soldats chez eux et cassé la Maison de la Légion (d'Honneur : note SCB). Je casse la Chambre des Pairs car elle est composée en partie de gens qui ont lutté contre la Patrie durant 25 ans et la Chambre des Députés qui n'ont pas été élus de façon légale (!!! note SCB)" D'après un témoin, Napoléon prit souvent du tabac à priser dans sa poche de gousset ou dans sa tabatière.

En sortant de l'entretien Monsieur Raudot présenta sa démission qui fut acceptée. Il fut le seul maire courageux qui ne trahit pas son serment.

A Paris le grenouillage fut de rigueur, les ministres partirent avec le Roi. Le préféré de l'Empereur, Cambacérès, qui avait servi le Roi, se retira sur ses terres.

​Homme indispensable à Napoléon il retrouva sa place d'Archi-Chancelier. Le ministère est complet à la date du 23 mars. La Septième Coalition a réuni ses troupes autour de Namur sous les ordres de Blücher. Une des premières décisons de l'Empereu est de rappeler sous les drapeaux tous les soldats licenciés par le pouvoir royal.

En ce 27 mars, le Conseil d'Etat a annulé la déchéance de l'Empereur.

Le 28 mars: Décret qui appelle à leurs corps tous les sous-officiers et soldats qui ont quitté l'armée sous la promesse de l'Empereur qu'ils seront les premiers à obtenir des congés pour rentrer dans leurs foyers lorsque la paix actuelle sera consolidée. Pour beaucoup ce sera la Paix Eternelle !

Le 13 mars le duc de Bourbon-Condé a tenté de soulever l'Ouest sans aucun succès. Là ou le duc a échoué, Napoléon va réussir. La Chouannerie se prépare.

En ce 28 mars (cet article a été commencé le 27) la France ne sait pas encore qu'elle se prépare pour une nouvelle saignée.

 

 

 

 

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