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L.R.E.M. C'EST FEIZ E BREIZH !!!

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FEIZ E BREIZH 6ème PELERINAGE

LREM (sigle n'ayant rien à voir avec un ramassis de Bobos, révolutionnaires en peau de lapin, escrocs et autres agioteurs) c'est  La Religion En Marche, marche avant et non marche arrière.

Aux dernières nouvelles 950 marcheurs vont arpenter à partir de demain 8 H les routes et chemins depuis Pluméliau (ville qui s'est soulevée contre la révolution dès le 12 mars 1793 - 9 guillotinés à Pontivy le Vendredi Saint 29 mars et 3 le Samedi Saint 30 mars) jusqu'à la basilique dédiée à la grand-mère du Fils de Dieu. Dans cette terre martyre de la révolution il ne faut pas oublier l'abbé Joseph Le Turnier, réfractaire massacré au bord du chemin par les Bleus le 31 mai 1796, au Boternau en Pluméliau.

Sainte Claire est invitée à ce pèlerinage.

Bravo à Bertrand et son équipe de bénévoles engagés et volontaires ; les marcheurs sont le double de l'an dernier ! De plus il y aura les fidèles qui seront à la basilique ; cela va faire une belle assemblée, le drapeau du Souvenir Chouan sera présent.

Pour reprendre la Devise de Georges et celle du Souvenir Chouan de Bretagne "Doué ha mem bro".

Un détail : Il n'y a pas de stands de vente de livres et de bandes dessinées ; ce n'est pas le but du pèlerinage !

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BRECH, SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1823, LA FILLE DE LOUIS XVI...

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BRECH, SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1823, LA FILLE DE LOUIS XVI...

Ce samedi 20 septembre 1823, il y a exactement 200 ans à 14 H, la fille de Louis XVI, Marie-Thérèse Charlotte Duchesse d'Angoulême, procède à la pose de la première pierre du mausolée de La Chartreuse de Brech (à côté d'Auray). Ce mausolée est destiné à recevoir les ossements des 207 suppliciés du Champ des martyrs.

Sont présents, entr'autres, Monseigneur de Bruc, évêque du diocèse de Vannes, le comte de Chazelles Préfet du Morbihan, le général de Villiers, Joseph de Cadoudal frère cadet de Georges ( à la particule nobiliaire toute fraîche-16 décembre 1815) etc.

Le bas relief n'est pas l’œuvre de David d'Angers (comme je le croyais et le répétais me fiant aux différents écrits officiels) mais celle de Louis Petitot, qui fut élève de David d'Angers, et de Jean-Baptiste Roman son élève.

Le peintre Auguste Couder tirera de cette pose de première pierre un superbe tableau réalisé en 1826-1828 ; ce tableau illustrera la couverture du numéro Hors Série de La Revue consacré entièrement aux monuments  d'après "l'affaire de Quiberon"'. Ce numéro comporte de nombreuses mises au point, dont je ne dirais pas plus, ce numéro Hors-Série étant destiné à ceux qui paient une cotisation au Souvenir Chouan de Bretagne. En effet pourquoi payer une cotisation si toutes les informations peuvent être obtenues gratuitement ?

Les premiers bénéficiaires de ce Hors Série en seront ceux qui seront présents le samedi 30 septembre pour l'assemblée générale (10 H 30 au restaurant La Boule d'Or) ou ceux qui seront présents à 15 H au mausolée de La Chartreuse exceptionnellement accessible pour notre Association : en effet depuis quelques années l'accès à ce monument en danger n'est plus possible sauf pour le Souvenir Chouan de Bretagne et sa cérémonie annuelle d'absoute.

Avec l'accord de l'architecte des Bâtiments de France nous allons entreprendre une campagne de dons ; les donateurs auront leurs noms gravés sur une plaque de la chapelle ce qui n'avait pu être fait pour les donateurs en 1830 du fait de l'arrivée de Louis Philippe.

Si un couple vient de Seine & Oise ce n'est pas l'engouement ! Cela me démontrera encore une fois de plus que en pays Chouan la mobilisation n'est pas au rendez-vous pour la cause malgré les grandes crises de claviers (d'ordinateurs s'entend) !

Ce jour là nous fêterons aussi les 30 ans du Souvenir Chouan de Bretagne ; j'avais pensé que nous serions une cinquantaine, nous serons une trentaine !

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FEIZ E BREIZH, LE MOT DU PRESIDENT.

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Bertrand de Tinténiac, Président de Feiz E Breizh (Foi en Bretagne) dans cette petite vidéo exprime ses convictions.

Arrière-arrière-arrière petit neveu de Vincent de Tinténiac le courageux et valeureux Chef Chouan du Morbihan tué dans une embuscade à Coëtlogon le 18 juillet 1795 âgé de moins de 39 ans.

Bertrand de Tinténiac est un des administrateurs de notre Association et le talentueux maquettiste de La Revue.

Souhaitons à Feiz E Breizh un beau pèlerinage SAMEDI 22 et DIMANCHE 23 SEPTEMBRE. La messe de clôture sera célébrée à 15 H 30 en la basilique de Sainte Anne d'Auray.

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FEIZ E BREIZH 6ème PELERINAGE

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FEIZ E BREIZH 6ème PELERINAGE

Nos amis de Fez E Breizh organisent le samedi 23 et le dimanche 24 septembre leur 6ème pèlerinage de Pluméliau-Bieuzy à la basilique de Sainte Anne d'Auray.

Le départ est programmé Samedi 23 à 8 h 20 par la messe en l'église de Pluméliau-Bieuzy ; le parcours (24 Km) est ensuite Guénin, La Chapelle Neuve, Camors, Pluvigner, Bieuzy-Lanvaux où s'installe le bivouac chez les Sœurs Coopératrices du Christ-Roi avec veillée festive et Adoration. Coucher sous tente. Tout est prévu sur le plan hygiène (toilettes etc).

Dimanche : Départ à 7 H 50 (pas le temps pour la grasse matinée !) pour Brandivy, Plumergat, où le pèlerinage arrive à Sainte Anne d'Auray vers 13 H après 20 Km de marche et le temps pour se restaurer.

15 H 30 Messe solennelle, dans la forme extraordinaire du Rit romain, en la basilique de Sainte Anne.

17 H 30 Fin du pèlerinage.

Bien plus de 500 participants inscrits !!! Remarquable !!!

Que soit invoqués Sainte Claire, par l'intermédiaire des Sœurs Clarisses pour le beau temps, et Georges Cadoudal un vrai catholique convaincu.

 

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A PROPOS DES SOTTISES DE CLEMENTINE PORTIER-KALTENBACH...

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A la suite du mini-film mis hier soir sur le Blog quelques lecteurs me demandent des éclaircissements que j'apporte avec plaisir.

Dès le démarrage de l'émission Stéphane Bern commence avec une inexactitude en parlant de Cadoudal "le grand chef vendéen".

Et Clémentine continue avec Cadoudal, dont le nom veut dire (en français et non en breton) "Guerrier retournant au combat",  "Grand héros pendant les Guerres de Vendée", fils de riches laboureurs né à Kerléano en Breche. Un cou de taureau, une armoire à glace, enthousiasmé par  la révolution au début comme l'ont été certains aristocrates mais c'est un royaliste avant tout. Chef des troupes vendéennes en Morbihan.

Cadoudal, dont le nom en français veut dire "Vaillant au combat" est un grand héros de la Chouannerie et non de la Vendée. Il est fils de laboureurs aisés, ce qui ne veut pas dire riches. Il est né à Kerléano village du bourg d'Auray et non de Brec'h (ou Brech). Enthousiasmé est quelque peu excessif disons plutôt que cela ne l'a pas dérangé, quelques mois, car le sentiment de révolte s'est réveillé lorsqu'"ils" ont touché à la religion et aux prêtres. Le terme de vendéen pour le qualifier est totalement inadapté ; Chouan est plus adéquat même si le mot n'est pas encore usité au début du soulèvement. Il a appartenu à la cavalerie des Compagnies bretonnes de Bonchamps mais plutôt dans la région d'Ancenis, territoire de René Palierne de La Hussaudais (qui aurait appartenu à la Coalition du marquis de La Rouërie) responsable du secteur relevant du général de Bonchamps, à la mi-octobre d'après Tanneguy Lehideux (je pense pour ma part au début octobre) afin de sécuriser la rive droite de La Loire.

Clémentine nous dit que c'est une "armoire à glace, nanti d'un cou de taureau". Il est grand, 1,80 m, a le cou un peu fort mais pas de taureau ; Clémentine doit se fier aux croquis réalisés par le dessinateur (et ex-Montagnard) David lors du "procès" de Georges (un cou de taureau ne serait pas passé dans la lunette de la guillotine le 25 juin 1804). Il "mène dans le Morbihan des combats d'escarmouches et de guérilla" qui sont moins mortels pour les Chouans que les combats classiques. Il ne faut pas oublier que ce seront les tactiques de Nicolas Stofflet et de François-Athanase Charette après la sanglante bataille de Cholet (17 octobre 1793).

Elle nous apprend que Georges (comme nous l'appelons) est fait Lieutenant général par le comte d'Artois alors que cela ne sera qu'en mai 1800.

Elle nous parle encore de l'attentat de la rue Saint Nicaise (24 décembre 1800) après lequel Cadoudal se cache "près du Panthéon". Il est à l'époque dans le Morbihan ; il a envoyé Carbon, Limoëlan et Saint Régeant pour envisager une action mais en aucun cas un acte terroriste (il pense plutôt à un enlèvement pour le remettre aux Anglais). Ce sont eux les responsables de la "machine infernale". D’ailleurs dans son"procès"en juin 1804, l'accusation n'apparaît pas.

Il se cache, après être revenu d'Angleterre et avoir débarqué à Biville (à côté de Fécamp), dans le quartier du Panthéon, chez le parfumeur Caron. Il n'est pas dénoncé par un traître ; sous la torture, rétablie par Bonaparte, un de ses amis a parlé. Traqué il essaie de fuir et est stoppé, le 9 mars 1804, par la police, tue le policier Buffet. Quant on lui reproche, lors de son interrogatoire et non lors de son procès, d'avoir tué un père de famille il réplique "Vous n'aviez qu'à envoyer un célibataire". Clémentine nous apprend que l'expression "recevoir une balle dans le buffet" vient de là ; ce qui semble une extrapolation clémentienne du terme buffet, meuble dans lequel on mettait les provisions, et du fait de se nourrir "s'en mettre plein le buffet" donc le corps dans sa partie haute.

L’ineffable Clémentine parle de l'exécution de Georges et déraille dans un étrange commentaire (minute 4) en disant que "Cadoudal demande à être exécuté le dernier, alors que les chefs de bandes (Bravo les bandes !) passaient en premier,  pour que ses compagnons ne puissent pas penser, en mourant, qu'il accepterait pour lui une grâce honteuse". Bonaparte, devenu Napoléon depuis le 18 mai 1804, avait envoyé Réal, son ministre de la police, auprès de Georges pour qu'il demande sa grâce qui lui serait accordée, mais seulement pour lui seul et non pour ses compagnons ; ce que Georges refuse. Prévu pour être le dernier exécuté il demande par contre la grâce d'être exécuté le premier, pour que ses compagnons n'aient pas un ultime doute, ce qui est refusé par Réal. Georges sera exécuté le dernier en criant "Mes amis, je vous rejoins, Vive le Roi". S'il avait été le premier il n'aurait pas crié cela !

Le corps du supplicié est en attente d'un linceul (il n'y en avait que onze de prévus) ; Dominique Larrey, Inspecteur Général du Service de Santé, s’intéressant à la phrénologie (pseudo-science associant la morphologie du visage au comportement psychique) récupère le cadavre et en conserve le squelette pour ses cours de médecine à l'Hôtel Dieu (sur le parvis de Notre-Dame) et non à l'université.

Clémentine nous raconte de belles histoires sur la récupération du squelette de Cadoudal ; ce ne sont pas les Bretons qui réclament Georges pour le mettre à Kernéalo (Kerléano !!!) mausolée qui n'existe pas et dont la construction commencera en 1825 pour se terminer en 1852. Larrey ne rend pas les ossement : Le 20 juin 1814, Joseph Cadoudal, ayant appris où se trouvaient les restes de son frère va les demander à Larrey, accompagné de Louis-Charles de Sol de Grisolles, fidèle Second de Georges qui vient de sortir de 10 ans de geôle, et de Charles d'Hozier. Larrey leur remet le squelette de Georges avec un certificat d'authenticité et la demande d'une forte somme. Les amis demanderont une aide à Louis XVIII qui a élevé Georges à la dignité de Maréchal de camp (Général de Brigade) ; nous ne savons pas si le roi a versé une aide.

Cadoudal, après une messe de funérailles, est inhumé dans un caveau de la chapelle Saint Joseph de l'église Saint Paul Saint Louis. C'est aux alentours de 1825, sous Charles X, que Georges est ramené à Auray. Le mausolée est en construction et Cadoudal est mis, en attendant, dans la chapelle de l'hôpital d'Auray (dont il reste la chapelle dans l'actuelle rue Clémenceau). C'est seulement en 1853, après l'épisode de l'anti-Chouans Louis-Philippe, que Georges reposera dans le mausolée de Kerléano, proche de la maison où il est né et qui n'avait rien à voir avec  le manoir actuel.

Contrairement à ce qu'affirme Clémentine ce n'est pas une descendante mais un descendant collatéral de Georges, 1er adjoint au maire d'Auray en charge de la culture,  qui constate, en entrant, le 2 décembre 1991, dans le caveau avec un journaliste de Ouest-France, que le squelette fildeferré est bien là mais que le crâne ne correspond pas au squelette.

Je me suis renseigné sur ce qu'est devenu le crâne et attend les réponses. Il y en a un moulage dans le musée de l'ancienne école de médecine de Rochefort.

En attendant Clémentine devrait mieux travailler ses dossiers comme elle aurait du le faire lors de ses émissions de Frank Ferrant.

 

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RAREMENT ENTENDU UN TEL TISSU D'ANERIES !

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Clémentine Portier Kaltenbach,  qui se prétend historienne, nous parle de Cadoudal, notre Georges, Chef Vendéen ; le tout sous le regard de Stéphane Bern complice de ses incongruités qui parle lui aussi de ce Chef vendéen.

NAVRANT !!!

Ils devraient adhérer au Souvenir Chouan de Bretagne pour revoir leurs copies !

Il y a trop à redire pour le faire ce soir !

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EGLISE DE GESTé, IL Y A DIX ANS !

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Mercredi 28 août 2013, il y a dix ans, malgré les interdictions du Conseil D’État, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire et du  Tribunal Administratif de Nantes, la municipalité de Gesté, Maine et Loire, dirigée par Léger son maire, passant outre,  entreprenait la fin de la démolition (baptisée pudiquement déconstruction) de son église du XIXème siècle commencée en juin. Une réunion de protestation organisée le dimanche 25 août avait réuni le grand nombre de 9 personnes !

Il faut savoir que la destruction de ce cette église due au génie de l'architecte Tessier et la construction d'un "camembert" en forme de colonne tronquée a coûté plus cher que n'aurait coûté la restauration de l'église de style néogothique.

Léger et sa municipalité ont réussi ce que Cordelier n'avait pas réussi en février 1794 !

9 personnes pour protester le 25 août 2013 mais beaucoup de combattants de clavier !

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BENIE SOIT SA GLORIEUSE ASSOMPTION;

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BENIE SOIT SA GLORIEUSE ASSOMPTION;

L'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie est une dévotion du VIème siècle envers un évènement qui s'est passé vers l'An 44. L’Assomption a été déclarée Dogme de l'Eglise catholique - Expression de la Foi, Vérité de l'Eglise - par sa Sainteté le Pape Pie XII le 1er novembre 1950.

Le roi Louis XIII, s'il obtenait un fils, avait fait le vœu de consacrer sa couronne, le royaume de France et sa population à la Sainte Vierge Marie, en faisant la Sainte Patronne de la France, ce qu'il fit le 10 février 1638, avec des fêtes et processions dans tout le royaume le 15 août.

Cette consécration fut confirmée par Louis XIV le 25 mars 1650 en la Fête de l'Annonciation et renouvelée par Louis XV en 1738 (Source BNF).

Cet acte est aboli par l'Assemblée législative le 14 août 1792.

Il est remis en vigueur par Louis XVIII le 15 août 1814.

Il est aboli de nouveau par le Frère Trois points Louis-Philippe en août 1831 (Source BNF).

Le 2 mars 1822, le Pape Pie XI proclame Notre Dame de l'Assomption Patronne principale de la France.

Le peuple catholique est resté fidèle à Marie en célébrant, de façon plus ou moins grandiose,  Sa Sainte et Glorieuse Assomption.

BENIE SOIT SA GLORIEUSE ASSOMPTION;

Cette œuvre d’art de toute beauté a été réalisée par l'artiste sculpteur inspiré Joseph Vallet - 1841 à la Boissière du Doré, 1920 Nantes – qui a fait naître d'un bloc de marbre de Carrare cette merveilleuse et remarquable Assomption de la Vierge Marie installée en 1890 sur le tabernacle du Maître-autel de l'église Notre Dame de l'Assomption  de La Chapelle Basse-mer (Loire Atlantique)  consacrée en 1879. Ce nouvel édifice de style néo-gothique est construit à l'emplacement de celui incendié et partiellement détruit lors des Guerres de Vendée en mars 1794 par la colonne de Cordelier-Delanoüe. Trop petite, "replâtrée" à la va-vite, devenue dangereuse l'église fut démolie. Elle avait comme principale relique un morceau du voile de la Vierge disparu lors des pillages de 1793.

Je trouve que, mieux qu’un tableau aussi beau soit-il et Dieu sait qu’il y en a de nombreux, cette magnifique sculpture donne, par son aspect tridimensionnel, un grand réalisme à l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie.

 

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DECRET DU 7 AOÛT 1793 CONTRE WILLIAM PITT.

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DECRET DU 7 AOÛT 1793 CONTRE WILLIAM PITT.
C'est ainsi qu'au temps du Far West aurait pu être rédigée une affiche mettant à prix la tête du 1er Ministre anglais William Pitt, dit le jeune, tel que le déclare le décret de la Convention de ce 7 août 1793.
 
Du jamais vu dans l'Histoire de France. D'accord la république, système politique dirigeant la France depuis l'abolition de la royauté le 22 septembre 1792, était en guerre avec l'Angleterre mais jamais on n'avait lu et vu une telle déclaration, déposée sur le bureau de la Convention,  à l'initiative du député Montagnard Jacques Garnier (1755-1818) dit Garnier de Saintes (ou de Xantes), natif de Saintes en Charente-Inférieure " Pitt est l'ennemi du genre humain et tout le monde a le droit de l'assassiner".
Ce texte déclenche de nombreux remous mais la terreur psychologique régnant aucun député n'ose s'y opposer. Un conventionnel, dont le nom n'est pas parvenu, se permettra quand même de déclarer "qu'il est indigne d'autoriser l'assassinat par une loi. Sous aucun rapport la vie d'un étranger ne peut nous appartenir".
 
Sur proposition de Couthon, voulant une forme moins provocante, le texte est modifié en " La Convention nationale déclare, au nom du peuple françois, que William Pitt ministre du Gouvernement britannique est l'ennemi du genre humain".
 
Garnier est un peu un ancêtre des Montagnards actuels de la LFI (La France Inculte) composée de Brayards et de démagogues dangereux comme l'étaient les Montagnards de 1793 !
 
Il est utile de rappeler que sous le règne de Louis XVI, de 1774 à avril 1792, la France n'a jamais connu d'état de guerre, le soutien aux Insurgents américains étant autre chose qui ne touchait pas le royaume.
 
Mais n'avons-nous pas vu, et lu, des déclarations proches, bien que moins violentes, lors de l'arrivée au poste de Premier ministre en Italie  dune femme démocratiquement élue ?

 

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4 AOÛT 1793, IL Y A 230 ANS

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4 AOÛT 1793, IL Y A 230 ANS

Quatre ans auparavant, le 4 août 1789 c'était la grande liesse de l'abolition des privilèges. Aux premières loges des nantis de la noblesse et de l'épiscopat pour lancer cette sottise : Le vicomte Louis-Marie de Noailles (dont l'épouse et la grand-mère seront guillotinées) ; Armand du Plessis-Richelieu duc d'Aiguillon, cofondateur du Club breton -futur club des Jacobins- impliqué aussi dans cette affaire avec Le Chapelier, Defermon, Lanjuinais, Coroller, Kérangal ; Beauharnais ;  les évêques Henri de La Fare et Jean-Baptiste de Lubersac.

On proclame Louis XVI "restaurateur de la liberté française" aux cris de "Vive le Roi  Vive Louis XVI" lequel est formellement opposé à cette décision mais déclare "Si la force m'obligeait à sanctionner alors je cèderais mais alors il n'y aurait plus en France ni monarque ni monarchie" ; et il avait raison car il dut céder.

Le Moniteur écrit : "En une nuit la France a été sauvée, régénérée ; en une nuit un Peuple nouveau semble avoir repeuplé ce vaste empire et, sur les autels que les anciens Peuples avaient élevés à leurs idoles, ils placeront l'image d'un Dieu juste, bienfesant, tel qu'une raison sauvage le leur avait montré et tel qu'ils l'avaient appris de la nature dans le fond des forêts"

Quatre ans plus tard il n'y a plus de Roi et règne une semi-anarchie. Quant au bonheur du peuple .....

Le 2 août 1793 la Convention décrète :

Article VI, Marie-Antoinette est renvoyée au tribunal extraordinaire ; elle sera transférée sur le champ à la Conciergerie.
Article VII Tous les individus de la famille Capet seront déportés hors du territoire de la république, à l'exception des deux enfants de Louis Capet et des individus qui sont sous le glaive de la loi.
Article VIII Elisabeth Capet ne pourra être déportée qu'après le jugement de Marie-Antoinette.
Article IX Les membres de la famille Capet qui sont sous le glaive de la loi seront déportés après le jugement s'ils sont absous.
Article X La dépense des deux enfants de Louis Capet sera réduite à ce qui est nécessaire pour l'entretien et la nourriture de deux individus.
Article XI Les tombeaux et mausolées des ci-devant rois élevés dans l'église Saint Denis, dans les temples et autres lieux, dans toute l'étendue de la république seront détruits le 10 août prochain.
 
Ce dernier article est dû à l'ignoble Bertrand Barère qui en avait fait la proposition le 31 juillet.
 
4 AOÛT 1793, IL Y A 230 ANS
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