A PROPOS DES VANDALISMES, REVOLUTIONNAIRES, FERROVIAIRES, PECUNIAIRES....

Publié le par culture

Au sujet de la basilisique Saint Denis, nécropole des longues et belle pages de l'Histoire de la France, merci à Chambretaud de signaler combien ce remarquable édifice a survécu au vandalisme révolutionnaire, ce qui n'a, hélas, pas été le cas d'une multitude d'édifices religieux qui n'ont pas pu être récupérés pour être utilisés, par un pouvoir démoniaque anti-catholique et totalement iconoclaste, comme écuries ou casernes. Cluny, oui, Saint Martin de Tours, oui,

mais aussi :

L'abbatiale de Royaumont,

Saint Martin des Choux à Blois,

Maillezais, 

Le couvent des Chartreux à Paris,

L' abbaye Notre Dame à Soissons

L'abbaye Saint Médard à Soissons

L'abbaye Saint Crépin à Soissons,

L'abbaye d'Hautvilliers en Champagne,

Clairvaux,

Citeaux,

Jumièges,

Maubuisson,

L'abbaye des Cordeliers de Montferrand (Commmune associée maintenant à Clermont dit Clermont-Ferrand) dans laquelle reposaient les chairs de Bertrand du Guesclin après son décès à Chateauneuf de Randon le 13 juillet 1380 - 409 ans avant la reddition de la Bastille).

Cathédrale d'Arras,

Saint Ouen de Loches,

Eglise Saint Martial de Limoges,

Le magnifique château de Clisson en Loire-Atlantique,

L'abbaye de Maubuisson près de Pontoise,

Cathédrale Saint Etienne d'Agen,

Le château de Richelieu,

Démolition par Roger Ducos, (un des trois du consulat) d'une partie du château d'Amboise,

Eglise Sainte Geneviève à Paris,

Abbaye de la Couronne près d'Angoulême,

Les cloîtres de Saint Sernin et Saint Etienne à Toulouse,

Cloître de la cathédrale d'Angoulême,

La magnifique abbaye de Saint Amant de Boixe en Charente (il ne reste que l'abbatiale)

Le monastère des Saintes Claires à Nantes,

Le monastère des Carmes, à Nantes, dans lequel avait été inhumé Gilles de Rais et dont les restes ainsi que ceux des autres défunts de la noblesse bretonne( ainsi que ceux du marquis de Pontcallec et ses trois comparses décapités place du Bouffay en mars 1720) furent brûlés en tas. Il ne reste de ces bâtiments que quelques rares éléments.

Il ne faut pas oublier non plus la quinzaine de chapelles et d'églises ainsi que les  SIX divers couvents et monastères disparus dans la seule ville de Nantes. Cependant il est encore possible de voir la chapelle de l'Oratoire où Fouché enseigna, ainsi que la voûte de l'ancienne église Saint Vincent ( Club Vincent La Montagne jusqu'au 16 novembre 1793, avant son déménagement en l'actuelle église Sainte Croix) en déjeunant au restaurant "les Petits Saints".

La liste est longue des édifices catholiques détruits. Si l'on y ajoute les bâtiments volés et tranformés, celle-ci est prodigieuse, voire immense.

On comprend mieux pourquoi, pas fou, Bonaparte, dans la signature du Concordat, inclut la clause excluant toute revendication ou indemnisation pour le patrimoine détruit, volé, spolié. Il aurait ruiné les finances de son consulat !

 Ce sont là les "valeurs" de la République.

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Un exemple entre plusieurs autres: Palais épiscopal de Limoges, actuel Musée.


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Et la cathédrale de Limoges a la particularité de porter cette mention du plus haut ridicule, déclaration, parmi les dernières de Robespierre : Le peuple français reconnaît l'Être Suprême et l'immortalité de l'âme.

La Convention ne reculait pas à prononcer un dogme dans un domaine (entr'autres) où elle était parfaitement incompétente, alors qu'elle déniait à l'Eglise ce droit qui est partie intégrante de sa Théologie et de sa fonction.

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