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LIBERATION CARCERALE

Publié le par culture

 
Voilà une occasion de sortir de nos chemins creux et de lever le Penbraz, car tout n'est pas permis aux courageux attaquants de la religion catholique. Il y a des limites qui, dans le torchon merdeux "Libération" du 16 juillet, ont été dépassées. C'est vrai que le catholicisme est LA religion agréable à attaquer ; elle se défend timidement en justice, elle ne fait pas sauter les immeubles de ses contradicteurs, elle ne prononce pas de Fatwa contre ceux qui la moquent, vraiment l'occasion de faire preuve d'un courage...qui est plutôt une basse lâcheté.
En quoi cela concerne le Souvenir Chouan de Bretagne ? Nous ne sommes pas une Association du seul souvenir comme voudrait nous cataloguer un Versaillais, nous sommes une Association qui regarde et compare : Ce qui se passe à l'heure actuelle aurait été inimaginable il y a 220 ans, et pourtant les Chouans et Vendéens se sont soulevés pour la défense de leurs libertés, y compris religieuse.
Voilà le point commun!
Lisez ce texte nauséabond.

Chaque jour, «Libération» part à la rencontre de personnalités hors normes. Et aussi: quiz, la BD de l'été...

Tous en Cène
Série

[Bandes à part] . Tout l’été, «Libération» baguenaude dans des groupes à la marge. Aujourd’hui, Jésus le rabat-joie et son gang de douze losers.

47 réactions

Par Gérard Lefort et Mathieu Lindon

 

Heureusement que la Bible 1 a fait un tabac, sinon on n’aurait jamais eu la Bible 2 et il y aurait un drôle de zigoto dont on n’aurait jamais entendu parler, ni de lui ni de ses copains (enfin, copains, c’est lui qui le disait). Mais de qui se moque-t-on ? Mais de Jésus, le premier-né de la famille Christ. Sur sa mère, on sait peu de chose, à peine les bobards plus extravagants les uns que les autres qu’il colportait : que, loin d’être un fils de pute, il était un fils de vierge, et les autres, lalalère, qui peut en dire autant ? Son père était petit commerçant, plus exactement artisan, et joignait les deux bouts de planches à la va-comme-je-te-pousse. Frères et sœurs, cousins et cousines, parrains et marraines, tout ça est passé à la trappe. Il n’y en avait que pour le petit Jésus, qui a cependant rapidement atteint l’âge de 33 ans. Tous les défauts que par la suite on prêtera aux Séfarades étaient déjà en lui. Moi-je, moi-je, en vérité je vous le dis et blablabla. Il aurait eu tort de s’en priver puisque, comme dit Boileau (il est vrai dans un autre contexte), «un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire». C’est par douzaine que les sots se sont déversés sur lui.

Trente roupies TTC. Ou trente deniers

Parlons-en, du caïd et de sa bande ; c’est August Strindberg qui fait ça le mieux (le 23 juillet 1894, ça va faire bientôt 117 ans) : «Et Jésus, ce minable ! Jamais seul, car, à la différence de Jean-Baptiste, il ne supportait pas la solitude. Il lui fallait de la compagnie - et quelle compagnie ! Pas un seul homme de talent parmi ces misérables ; à l’exception de Paul, qui ne voulait pas le fréquenter, et Jésus l’a fui/ Jésus = la classe inférieure, l’ami des imbéciles, des pauvres d’esprit, des bons à rien.» Comme c’est justement exposé. C’est que Jésus savait ce qu’il faisait, le bougre, quand il promettait son royaume des dieux (ou des cieux ? Des vieux ? Des pieux?) à tous les crétins. Et pas aux crétines. La parité, il s’en contretamponnait - toutes celles-là, bonnes qu’à faire les gosses sans niquer ou la Marie-Madeleine. Bravo les mecs.

Ses copains, ce n’était pas Kevin et Brandon, comme tout le monde, mais Pierre, Paul, Marc, Jean, Luc, Matthieu et les autres. Le seul prénom un peu sexy là-dedans, c’est Judas et, naturellement entre eux deux, ça ne l’a pas fait (lire ci-contre). Un des charmes de Judas, c’est que, grâce à lui, on a pu connaître objectivement la valeur de Jésus : trente roupies TTC. Ou trente deniers. En ce temps-là, le système monétaire international était plus proche des vrais gens. Mais ce serait faire preuve de mauvaise foi que prétendre qu’aucun de ses copains n’aurait pu apporter quelque chose à Jésus, si seulement il avait daigné les écouter, ce monsieur je-sais-tout, fils de Dieu ou de je-ne-sais-qui. Par exemple, on ne peut nier qu’il avait un talent de prestidigitateur et d’hypnotiseur pire que Majax. Comme dans Coke en stock (on voit que monsieur avait déjà pompé Tintin), on lui donne un verre d’eau et crac, c’est du vin (et recrac, c’est du sang, il y avait diverses raisons pour ne pas vouloir partager un repas avec lui). Mais ses copains, ils disaient : «Et pourquoi pas du champagne ? Et pourquoi pas du caviar au lieu des petits pains ?» Car Jésus multipliait tout ce qui bouge, comme ça, comme on marche sur les eaux, comme on ressuscite les morts, comme on tchatche avec Satan, comme on laisse publier des versions plus contradictoires les unes que les autres de sa propre vie. Mais le braquage de la Banque centrale de Jérusalem, jamais. Pas de couilles, trouvaient les apôtres (et, de fait, au cours des millénaires suivants, aucun illuminé n’est venu nous dire «Jésus, c’était mon papa»).

Au mépris de toutes les valeurs judéo-chrétiennes qui forment le socle de notre magnifique civilisation que le monde aurait tendance à de moins en moins nous envier, Jésus est le premier à avoir dit officiellement : «Laissez venir à moi les petits enfants.» De ce point de vue, il est le précurseur du Joueur de flûte de Hamelin (et les enfants, catégorie de population toujours portée aux nues, se sont pourtant révélés moins balèzes que Jésus quand il s’est agi de marcher sur l’eau). Mais ce sont surtout tous les prêtres pédophiles qui, en respectant scrupuleusement son enseignement, se sont mis dans une situation délicate. A se demander si, aujourd’hui, les bureaucrates du Vatican ne seraient pas prêts à apporter des retouches au livre des bons mots de Jésus pour être plus en accord avec l’air du temps. Et encore, on ne vous parle pas de «Aimez-vous les uns des autres» qu’on a ressorti en 1968 et qu’on a envoyé se recoucher juste après.

«T’as vu ta gueule ?»

La vie, certes, n’a pas toujours été facile pour Jésus. Les tentations se sont abattues sur lui par centaines, souvent suscitées par sa bande. «Vous vous rappelez le soir où Jean-Baptiste a déboulé avec ses treize putes topless ? Et le jour où Pierre a voulu qu’on multiplie son gramme de coke ? Et quand Luc a voulu qu’on se prenne tous les auto-stoppeurs en short bavarois moulant ?» Et le soir de la Cène ? Tout le monde était peinard et l’autre, comme d’hab, casse l’ambiance pour foutre sa merde. On s’amusait, on racontait des blagues, et voilà qu’à juste bouffer du pain et boire du vin, on part dans des délires d’acide, comme quoi son sang, son corps, il n’y en a encore que pour lui. Que celui qui n’a jamais été agacé par ce genre de rabat-joie jette la première miche à Judas. Là-dessus, on connaît la suite : serré par les Romains, chemin de croix, c’est le cas de le dire, crucification (c’est bien comme ça qu’on dit ?) et tout le toutim.

D’après les Monty Python, exégètes de référence du XXe siècle, on a beaucoup exagéré les inconvénients de ce supplice, du moins pour la victime. Une source proche du dossier a en outre confié à Libération qu’autour du tombeau du petit Jésus à son papa («- Pourquoi m’as-tu abandonné ? - Non mais t’as vu ta gueule»), les langues se sont enfin déliées. Paul : «Va te faire voir dans ton royaume.» François-Régis (que ses copains n’aimaient pas et que, selon la pratique stalinienne, la Guépéou de l’époque a effacé des dialogues) : «On se la pète moins, maintenant, hein ?»

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HOMMAGE A JACQUES CATHELINEAU

Publié le par culture

Groupe-Auberge-Brigands-2.jpgSous un soleil éclatant, les costumés des "Brigands du Bocage" avaient rejoint le Souvenir Chouan de Bretagne afin de  reprendre, ensemble, la tradition de la journée d'hommage à Jacques Cathelineau, abandonnée provisoirement il y a deux ans en raison de la maladie de l'épouse de notre guide-conteur, Monsieur Jean Brochard.

Nous avaient rejoints le Blog "Vendéens et Chouans  guerredevendee.canalblog.com" qui, plus rapide a déjà mis un très joli compte rendu en ligne, et un peu plus tard l'association du Moulin Turpin (dont nous reparlerons).

Au son de la veuze du Veuzou, la troupe des Brigands du Bocage  armée de fourches et de faux défila, en ordre, derrière ses bannières, sur les Champs Fleur-de-lysées de la Boissière du Doré et nous mena, les trente participants que nous étions, à l'Auberge des Brigands où nous attendaient trouspinette et très roboratif déjeuner dans un cadre brigandin mais aux hôtes très accueillants.

Grouipe-Chapelle-2.jpg

A Saint Florent le Vieil, des touristes se joignirent à notre groupe, apportant dix paires 

Chapelle Cathelineau 1d'oreilles attentives  aux évocations que fit notre agréable conteur, Jean Brochard qui a tous les talents pour intéresser son auditoire, émaillant son exposé d'anecdotes qu'il a récupérées depuis si longtemps qu'il s'intéresse à la personne de Jacques Cathelineau.

Une anecdote, qui n'a rien à voir avec Cathelineau: Un touriste s'adressant à Ghislaine, la "patronne" des Brigands, lui parlant des personnes déguisées s'entendit reprendre  par un sec et justifié "Costumés, monsieur, costumés"!  Dépôt de gerbe

 Monsieur Brochard se fit accompagner par le jeune fils d'un participant pour déposer sur le tombeau une belle gerbe de fleurs blanches dont, évidemment, des lys. Nous avons quitté cette chapelle Saint Charles, où Jacques repose depuis 1858, après avoir chanté le Pater Noster. Blessé par une balle, place Viarme  à Nantes,  le 29 juin précédent, l'infection entraînée par celle-ci entraîna sa mort par gangrène le 14 juillet 1793.

Après la traditionnelle photo de groupe, nous nous regroupâmes dans les véhicules afin de diminuer la taille du cortège.

Direction Beausse, Saint Laurent de la Plaine et l'émouvante chapelle Notre Dame de Charité, démolie sur les ordres de La Revellière-Lépeaux, pour supprimer un lieu de pélerinage de "calotins" avant que de n'agir sur la base du problème: la population dont de modestes tableaux dans le transept rappellent le martyre en particulier celui des enfants, petites filles et petits garçons, aux âges évocateurs de la sauvagerie des Bleus.             

IMG_1417_edited.JPG   IMG_1419.JPG

Nous rendîmes hommage à la maîtresse des lieux par le chant du Salve Regina, chant entonné par beaucoup, civils ou religieux, partant vers la mort.

N.D.de PitiéPhoto-028.jpg

Notre prochaine étape fut le Pin en Mauges où naquit Cathelineau le 5 janvier 1759.

Groupe-Pin-en-Mauges.jpg

Nous avons posé autour de sa statue qui dominait autrefois la place de l'église mais qui, victime des intempéries, dut être remplacée, en 1993, par une autre en bronze.

Nous avons pu, une fois de plus, admirer les vitraux de l'église, contant le combat non seulement contre-révolutionnaire mais surtout pour la défense de la religion catholique.

 

 

Photo-032.jpg

Nous sommes revenus ensuite à Saint Florent le Vieil, où, près de la chapelle saint Charles, nous avons pris un rafraîchissant cidre de l'amitié, accompagné de galettes bretonnes, fort appréciables en cette belle fin de journée tout  en écoutant monsieur Brochard, ravi de cette réunion, et toujours intarissable.

Avec quelques irréductibles, nous sommes allés contempler, depuis l'esplanade de l'abbaye, le très beau panorama sur la Loire, lieu de mémoire d'octobre 1793, puis une dernière visite à Varades où, au cimetière, nous avons pu faire le tour de la première sépulture de Bonchamps, où il a reposé 24 ans,  étonnament surmontée d'une urne drapée.

 Le-Veuzou.jpgMerci à tous, qui par leur présence ont donné du poids à cet hommage à un homme jeune qui n'a pas hésité à tout risquer, quitte à tout perdre, pour la seule raison de ses convictions et de sa dignité, et remerciements plus particulièrement aux "costumés" des Brigands du Bocage donnant une note particulièrement  sympathique à cette réunion.

Un grand merci à l'infatigable Patrick Proust, le Veuzou, qui a égayé nos visites de mélodies bien agréables, sans éprouver le moindre découragement et à la grande satisfaction des participants à cet hommage ; en ultime remerciement, si éventuellement il pouvait penser qu'on ne l'écoute pas suffisament qu'il sache que si un jour il ne pouvait nous accompagner, il nous manquerait. 

 Crédit photo: Vendéens et Chouans, Brigands du Bocage, Souvenir Chouan de Bretagne.

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LES VANS, 14 JUILLET 1792

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CROIX LES VANS

 

Après l'échec final du camp de Jalès, la chasse est ouverte avec permis de tuer à la clef, bien avant les lois du 1 août et 1 octobre 1793, plus d'un an avant !

En ce 14 juillet, NEUF prêtres sont sabrés ou fusillés sans jugement, pour la simple raison qu'ils accompagnaient les "Soulevés" et parcequ'ils n'avaient pas prêté le serment à la Constitution.

 

Plus de Deux cents personnes dont les enfants, seront assassinés avec sauvagerie (nefarie trucidati sunt), les enfants embrochés, les seins des femmes coupés à la hache, les hommes émasculés.

Aux Vans (Les Vans), chef lieu de l'Ardèche, une croix commémore les exécutions commises sur cette place, commencée par celle du Comte de Saillans et de ses amis, le 12 juillet ; il n'était que le premier d'une longue liste.

Les Vans où est née la mère de François-Athanase Charette de la Contrie.

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POUR QUE LES CHOSES SOIENT CLAIRES !!!

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Lu sur le Blog des Brigands du Bocage cette explication philosophique que nous partageons totalement et que nous appliquons au Souvenir Chouan de Bretagne.
Le Blog est un Blog d'Histoire à prétention culturelle. Nos articles sont parfois "pompés" par des indélicats dont nous ne partageons pas forcément les idées. Nous ne faisons pas de politique, l'Histoire nous suffit largement.
Notre philosophie (des Brigands du Bocage)

Notre association est apolitique et ouverte à tous. Notre but est d'offrir des animations de qualité, dans la bonne humeur et le respect de chacun.
Par conséquent, nous sommes totalement étrangers aux mouvements extrêmes extérieurs à notre région, qui se parent de chouannerie et qui, par l'étroitesse de leur esprit, nuisent aux Vendéens qui œuvrent à la préservation de leur mémoire et de leur histoire.
Nous disons haut et fort que nos ancêtres, comme nous, aussi bons catholiques qu'ils fussent, étaient aussi de bons vivants ouverts aux autres. Voilà notre conviction !
 
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Bertrand BARERE de Vieuzac, créateur du département des Hautes-Pyrénées

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Bertrand BARERE de Vieuzac, créateur du département des Hautes-Pyrénées

 

Ce buste, copie en bronze de l'original en marbre de Giuseppe Cerrachi, coiffe un monument à quatre pans à la gloire de Bertrand Barère de Vieuzac, créateur du département des Hautes-Pyrénées et, à ce titre, gloire locale.

Pour d'autres départements, il est le créateur des lois assassines et génocidaires qui, par les décrets du Premier août et du Premier octobre 1793 décidèrent de l'élimination des opposants à la Révolution, qui, résumées sous l'appellation de lois contre la Vendée, visaient en réalité l'ensemble des opposants du territoire à la nouvelle république.

La chute de Robespierre le 27 juillet 1794 empêcha l'application à l'ensemble de la France de ces utopies assassines.

Le matin du 27 juillet Barère, opportuniste avéré, monta à la tribune de la Convention avec deux discours en poche qu'il utiliserait en fonction de l'ambiance ; laquelle se révéla contre celui qui l'avait fait et il partit en une violente diatribe contre son protecteur. Le 28, sans jugement, comme cela se pratiquait à l'époque, Robespierre partait pour l'échafaud.

Bravo Bertrand !

 

Sur un des côtés de ce monument figure un ex-voto, voulu par le propriétaire des lieux, dont les mémoires ont été aimablement rédigées par Carnot, fils du Conventionnel du même nom et ami de Barère.

Déjà, ante mortem, Bertrand avait oublié les malheurs que les lois qu'il avait faites voter avaient amené dans la paisible France.

"Et moi aussi, j'ai pleuré sur les maux que le crime a ajoutés aux froissements inévitables dans les Révolutions, j'en ai adouci personnellement les violences. Mais quelles mains eussent été assez puissantes pour tempérer partout le feu ardent qui faisait bouillonner les matières destinées à former la statue de la Liberté !"

Et combien de centaines de milliers de personnes ont pleuré à cause de ces "froissements" inévitables ?

Bertrand BARERE de Vieuzac, créateur du département des Hautes-PyrénéesBertrand BARERE de Vieuzac, créateur du département des Hautes-PyrénéesBertrand BARERE de Vieuzac, créateur du département des Hautes-Pyrénées

En plein jour, sans se cacher, une main chouanne a ajouté "sa touche" à ce monument, texte rappelant que des centaines de milliers de morts, enfants, femmes, vieillards, furent tués sans pitié parcequ'ils s'étaient levés pour leurs libertés, y compris la liberté religieuse, et qu'ils n'ont pas de tombeau, pas de sépulture.

Ce qui est curieux dans ce tombeau, élevé sur les restes d'une personne abjecte, est la présence de cette copie de Cerrachi. Associé à Demerville, ancien secrétaire de Barère à la Convention et parfois son prête-nom il furent guillotinés tous les deux,  le 10 janvier 1801 pour tentative d'assassinat du Consul Bonaparte.

Il fut inclus dans la fournée anti jacobine après l'attentat raté de la rue Saint Nicaise dont Bonaparte profita pour faire le ménage parmi ses opposants.

Certaines mauvaises langues disent que Barère, qui voulait se faire bien voir par le Premier Consul, aurait balancé son propre ami... Mais les gens sont tellement méchants.......

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12 JUILLET 1792 DANS LE MIDI

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Réalisé à l'initiative de l'abbé Claude Allier, prieur de Chambonas, les différents rassemblements de Jalès, qui ont réuni jusqu'à trente mille personnes, voit le dernier se terminer par un échec du au manque de mobilisation ; la foule, sous les ordres du comte de Saillans, se dirigea alors vers le château de Bannes, en Ardèche, et le prit aux troupes du général d'Albignac, au bout de quatre jours de siège, puis se dispersa dans la campagne alentours afin d'augmenter ses conquêtes.

D'Albignac revenant en force, avec huit mille hommes, les 1800 hommes du comte de Saillans dispersés entre Bannes, Jalès, Saint André de Cruzières ne font pas le poids et c'est la curée.

Saillans et le chevalier de Mélon, avec leurs 400 hommes, ne peuvent résister longtemps aux attaques du subordonné d'Albignac, le colonel Murol, succombent sous le nombre et s'enfuient du château dans la nuit du 11 - 12 juillet 1792.   CROIX LES VANS

Arrêtés peu après, ils sont amenés aux Vans.

Les chefs seront exécutés, au sabre, sans jugement, sur la place de Grave, la tête reposant sur un affût de canon le 12 juillet 1792, Louis XVI étant encore roi de France ; le roi avait d'ailleurs condamné, dès septembre 1790, par un arrêté d'accusation, le rassemblement de Jalès et ses organisateurs, l'abbé Allier et le comte de Saillans ainsi que 55 autres personnes qui se levaient pourtant déjà, pour la défense de l'autel et du trône.

Sur la place de Grave une croix rappelle leur mort ainsi que celles de ceux qui vont bientôt les suivre.

Les troupes du général d'Albignac vont mettre le feu au château de Bannes qui brûlera durant cinq jours et cinq nuits, puis il sera transformé en carrière de pierres. Il n'en reste que les infrastuctures qui n'ont pu être démolies par manque de temps et d'argent.

BANNES-9.JPG

Grâce à cela, il est possible d'admirer les anciennes écuries taillées dans le roc, mesurant 54 mètres de long sur 8 de large, supportant une grande partie du bâtiment.

BANNES-8.JPG

Si le village ne fut pas incendié, il fut par contre totalement pillé et dévasté, les barriques éclatées, le vin et l'huile répandus.

Heureusement les habitants avaient fui, ayant la mémoire des massacres.

Nous reviendrons dans d'autres articles sur ce qui s'est passé dans cette région des Cévennes, où le clivage protestants - catholiques, fut un accélérateur de la persécution contre les "papistes" huit mois avant le soulèvement de l'Ouest. Contactés, le comte de Puisaye et le général d'Autichamp n'avaient pas donné suite !

 

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14 JUILLET, JOUR FERIé : LA RAISON ci-après.

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14 JUILLET, JOUR FERIé : LA RAISON ci-après.

 

Le 21 mai 1880, le député Benjamin Raspail, pourtant de gauche, déposait un projet de loi original:

 Il proposait que le 14 juillet de chaque année devienne le jour de commémoration de la mort de Jacques Cathelineau*, généralissime des Armées Catholiques et Royales, décédé ce  jour de 1793 après avoir été blessé au bras gauche par une balle tirée d'une fenêtre du premier étage d'une maison de la place des agriculteurs à Nantes le 29 juin.

Une blessure bénigne, mais causée par une balle en plomb que les chirurgiens n'arrivent pas à extraire. Elle déclenchera une gangrène dont mourra ce chef mis à la tête d'une armée de paysans, partis sortir les nobles de leurs logis afin qu'ils leur apprennent la guerre.

Le génie militaire octroyé à Jacques Cathelineau le fera nommé à la tête de cette armée majoritairement en sabots.

 

A l'unanimité, les députés, enthousiastes, votèrent cette loi ;

il fut décidé, aussi, que ce jour serait férié.

Depuis le 14 juillet 1880, tous ceux qui veulent honorer la mémoire de Jacques Cathelineau disposent ainsi d'un jour de repos, et nous lui rendrons hommage jeudi vers 14 h 30 à Saint Florent le Vieil. Les interventions seront faites par Monsieur Jean Brochard.

*Il s'agit bien évidemment d'une boutade !

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11 JUILLET 1792, dans un village paisible............

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St-Andre-Cruziere-Croix.JPG

 "Le tocsin qui va sonner n'est pas un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la Patrie. Pour les vaincre, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France est sauvée".

Ces paroles sont prononcées par Danton à la tribune de la Convention pour fulminer contre l'ennemi autrichien et accélérer la première levée en masse due à la déclaration par la Convention de la patrie en danger.

 

A mille kilomètres au sud de la capitale parisienne, le petit bourg de Saint André de Cruzières, en Ardèche, à la limite du Gard, dont le tort des habitants est d'être en pays cévenol, d'être une majorité catholique et d'être voisins du camp de Jalès où se trouvent réunis ceux "qui ne veulent pas du bonheur contre leur volonté", sous les ordres du comte de Saillans.

Si le tocsin sonne en ce 11 juillet 1792, ce n'est pas pour annoncer la patrie en danger mais le village en danger.

En effet les troupes du général d'Albignac déferlent sur le petit village et... on ne sait pas trop ce qui s'est passé car les textes sont d'une virginale pudeur. Il est seulement évoqué l'incendie généralisé du village quelques dégâts à l'église, que quatre prêtres furent massacrés dont un, l'abbé de Fabrègue avait été envoyé pour demander la paix du village à cette troupe.St-Andre-de-Cruziere-eglise.JPG

On sait seulement que le village fut reconstruit quelques années après, sans doute les habitants avaient détruit leur biens,  et laborieusement, car la population avait diminué, on ne sait trop comment (maladie, suicides ?) en grand nombre. Il fallu faire quelques petits travaux à l'église, reconstruire le clocher, la voûte et une partie des murs, travaux dus sans aucun doute à une vétusté aussi soudaine que précoce. En 1942, il fallut changer la colonne de gauche et son chapiteau " à demi renversés depuis 1792"..........

Cette croix, sauvegardée, devrait pouvoir nous raconter la vraie histoire de Saint André de Cruzières, paisible petit village des Cévennes dont la vie s'est arrêtée le 11 juillet 1792, alors que la déclaration de la patrie en danger n'était même pas connue.

Saint André la catholique a donc subi les affres d'une Terreur ordinaire, accélérée depuis les premières déclarations officielles contre l'Eglise catholique, par les élus de la Constituante, Louis XVI étant (encore) roi.

Les Cévennes vivent encore sous cette discrétion oecuméniquement correcte, au mépris de l' Histoire. Pourtant il s'y est passé la même chose que dans l'Ouest, plus tôt, aussi violemment (on ne compte pas les abbés Barbedette là-bas).

Lorsque sont évoqués les dates de reconstruction de certains édifices, églises ou château, on évoque pudiquement les Guerres de Religions - sans doute les catholiques ont détruit et souillé leurs propres édifices - ou les "excès" de la Révolution où, là encore, les mêmes masochistes s'en sont pris à leurs propres biens et personnes !

Vraiment, que les gens sont curieux !!!!!

 

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ARTICLE DE PRESSE OCEAN, SAMEDI 9

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14 JUILLET 2011, FÊTE CATHELINEATIONALE

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14 juillet 1793.

Blessé, place des Agriculteurs - actuelle place Viarme - , par une balle en plomb reçue à hauteur du radius,  lors de l'attaque de Nantes le 29 juin, Jacques Cathelineau, premier généralissime de l'Armée Catholique soulevée contre les dictats anti-religieux  de la Convention, rend son âme à ce  Dieu qu'il a voulu servir en défendant les Droits de l'Eglise et des libertés, y compris la liberté religieuse, à Saint Florent le Vieil.

Sous la conduite de Monsieur Jean Brochard, nous lui rendrons hommage, ce 14 juillet, en suivant ses pas, dans son pays des Mauges où il a vécu, laissant tout, sa tranquillité, sa femme, ses enfants, totalement engagé pour la cause.

Honoré du titre de Saint de l'Anjou, il est l'exemple des convictions défendues au risque de tout perdre, sauf l'honneur et la foi.

Notre programme est le suivant:

-11 H, rendez-vous à La Boissière du Doré pour partager un repas sympathique entre Vendéens et Chouans à "l'Auberge des Brigands" place de l'église. La participation est de 18 € tout compris.

-13 H 50 départ pour Saint Florent le Vieil où nous rejoindrons Monsieur Jean Brochard à la chapelle où repose Jacques Cathelineau.

L'après-midi se déroulera sous la conduite de notre guide à travers les Mauges, dans les pas de Jacques Cathelineau, le Pin en Mauges et autres lieux. Notre pélerinage s'achèvera à Saint Florent le Viel à 17 H pour le cidre de l'amitié.

Cette réunion se fait en association avec les Brigands du Bocage, costumés, sous la conduite de La Chouette,Vendéens et Chouans, l'Association du Moulin de Turpin qui rappelle dans une cinéscénie en août le souvenir de Jacques Cathelineau.

Non au son  d'une musique guerrière mais au son des  accords mélodieux du Vezou Patrick Proust qui a réjoui nos esgourdes lors de la réunion de la Coordination des Chouanneries le 2 juillet à Savenay.

Après le "cidre de l'amitié", avec ceux qui en auront le temps, nous pourrons nous rendre au cimetière de Varades où se trouve la première sépulture de Monsieur de Bonchamps.

Inscription par le mode "contact" en bas de cette page.

Ce ne sera pas une journée triste, mais une journée du Souvenir très sympathique comme d'habitude !

 

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