ARTICLE RENGAINE, CERTES, MAIS C'EST LE SEUL JOUR !!!

Publié le par culture

EFFECTIVEMENT IL N'Y A QUE LE 14 JUILLET où l'on puisse évoquer la fumisterie-escroquerie de la chanson nationale érigée en hymne officiel le 14 février 1879 ; un décret du 14 juillet 1795 parlait déjà d'hymne patriotique "La Convention nationale, voulant au retour de la première époque de la liberté française entretenir l'énergie des républicains, en proclamant solennellement des principes sacrés qui ont renversé la Bastille le 14 juillet et la royauté le 10 août" exécuté par les corps de musique des Gardes nationales et des troupes de ligne. Pourtant certaines paroles qui, à l'époque, visaient les troupes de ceux qui, par la grâce des Girondins en avril 1792, étaient devenus les ennemis de la France, sont redevenues d'actualité : " ils viennent jusque dans nos églises égorger nos fils nos compagnes" ! Et le 14 juillet 2016 à Nice "écraser nos fils nos compagnes" 86 morts causés par un islamiste au volant d'un camion.

La musique est de Jean-Baptiste Grisons, organiste de Saint Omer (Pas de Calais), créateur de l'Opéra d'Esther (l'Ouverture : Les stances de la calomnie) et les paroles de Rouget dit de l'Isle, futur Représentant en mission qui viendra traîner ses escarpins dans le Morbihan après le désastre de Quiberon. Ce dernier a récupéré la musique, les paroles sur des affiches il interprétera son oeuvre "patchwork" en avril 1792 devant le maire de Strasbourg, de Dietrich (qui n'est pas l'inventeur des cuisinières !) qui en perdra la tête 19 mois plus tard.

Il est bon de rappeler une nouvelle fois que, contrairement à ce que l'on persiste à écrire sur certains sites ou dans certains milieux le 14 juillet dit "Fête nationale" ne commémore pas la reddition (et non la prise) de la Bastille mais la Fête de la Fédération, fixée à cette date avec l'accord de Louis XVI, célébrée par une Grand'messe sur le Champ de Mars, marquant la fin des réformes de la révolution déclenchée par les Etats Généraux s'auto-proclamant Assemblée nationale. La suite relève des ancêtres de Jean-Luc mélenchon.

Le 14 juillet est le jour de la mort de Jacques Cathelineau à Saint Florent le Vieil (1793), le 12 juillet 1792 jour de l'assassinat du comte François-Louis de Saillans et de ses quatre compagnons (dont deux prêtres) à Les Vans (Ardèche), de la mort dans la misère de l'abbé Jacques-Barthélémy Parelon du Marroy, 27 ans, prêtre de Bénévent (Creuse) sur le ponton "les Deux Associés" à Rochefort 1794,  de l'abbé Pierre Pierre, 48 ans, Professeur de philosophie au collège Saint Yves de Vannes, mort dans la misère sur le ponton "Les Deux Associés" 1794, du Père Joseph Souchard, cordelier, 45 ans, de Moulins (Allier), mort de misère sur le ponton "Les Deux Associés"1794. Ces trois dernières victimes reposent sur l'île Madame.

 

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