MEA CULPA

Publié le par culture

MEA CULPA

 

Mea culpa concernant les origines du sinistre qui a détruit la couverture de la Cathédrale-Basilique Notre Dame à Paris (et non l'édifice qui n'est pas à reconstruire ; protégé par L’Unesco il ne peut donc être adapté aux goûts de Macron et son équipe).

Comme beaucoup j'avais fait un rapprochement un peu rapide entre échafaudages, travaux de toiture et de zinguerie donc chalumeau. Ci-dessous les arguments du Patron de Europe Échafaudages, en charge du chantier, qui l'emportent sur les explications hâtives du Procureur de Paris.

L'entreprise Le Bras Frères, basée à Jarny, qui montait l'échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame de Paris, a «exclu» mercredi «toute responsabilité» dans l'incendie qui a ravagé l'édifice. «Ils excluent de fait toute responsabilité», a déclaré un porte-parole de l'entreprise à l'AFP, assurant qu'après «le premier choc», elle envisageait la situation avec «sérénité» puisque «les procédures ont été respectées».

Le patron de l'entreprise Julien Le Bras, a précisé que le jour du drame, il n'y a eu aucun travaux par point chaud ou électrique et qu'aucun employé n'était sur le site lors du départ de l'incendie. D'ailleurs, les images d'une caméra posée sur place sont toujours en cours d'analyse.
L'échafaudage, a-t-il précisé, était en cours de construction, devant «être livré à la mi-juillet» et «aucun travail sur la charpente n'avait encore commencé».

L'entreprise Le Bras Frères, installée à Jarny (Meurthe-et-Moselle), avait remporté un appel d'offres portant sur trois lots, l'échafaudage mais aussi la rénovation de la charpente en bois de la flèche et sa couverture extérieure. Ces deux dernières opérations n'avaient pas encore été engagées. (AFP)

« C’est facile de nous pointer du doigt. Mais plus les jours passent, plus je me sens serein. J’ai la ferme conviction qu’on n’est pas lié à l’événement.»

Si le chantier de l’échafaudage n’est pas en cause, c’est le grand mystère.

«Franchement, c’est dur à expliquer. Il n’y avait pas de travaux par points chauds ni travaux électriques.» Quelques personnes seulement s’attelaient au montage de l’échafaudage. «Le montage, c’est un marteau et une clé de 22!»

Soudure, court-circuit électrique?

«Les gens parlent beaucoup sans savoir. Il n’y avait pas de soudure sur plomb comme j’ai pu l’entendre. Certains ont même parlé de soudure sur bois! Quant à l’alimentation électrique, elle a été homologuée par un organisme agréé. Les ascenseurs étaient distincts de 7-8 mètres de la cathédrale.»

En fin de chantier, comme le préconise une des multiples et draconiennes mesures de sécurité, les hommes ont coupé l’alimentation électrique propre au chantier, lumières et ascenseur. «L’armoire électrique est alors fermée à clé et la clé remise au concierge», a expliqué Marc Eskenazi (Axa Assurances de Le Bras), conseiller en cette période de crise. «Au moment du départ de l’incendie, plus aucun salarié n’était sur place», assure-t-il

Côté charpente, Julien Le Bras exprime la surprise de beaucoup de spécialistes : «Il faut une vraie source de chaleur pour enflammer de telles sections de bois

Alors le PDG s’interroge et n’exclut pas l’intrusion, le pari stupide. «Beaucoup de gens cherchent à monter en haut de Notre-Dame.»Le Quotidien Luxembourgeois

 

Il est bon d'entendre aussi l'ancien Architecte en chef de la Cathédrale qui ne comprend pas comment du bois de plus de 800 ans a pu brûler aussi facilement. Quant à l'installation électrique elle avait été entièrement refaite il y a une dizaine d'années.

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